Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Sidiki Kaba, a lié jeudi l’introduction des droits humains dans les thématiques du cinquième Forum international de Dakar à la volonté de créer un lien entre la paix et la sécurité avec le respect des droits de l’Homme. «La meilleure façon de préserver la paix, c’est de s’assurer dans un premier temps dans nos pays que les principes démocratiques, le respect des droits de l’Homme et de l’Etat de droit soient respectés et que le socle sur lequel cela repose soit le respect des libertés individuelles et des libertés publiques», a-t-il notamment déclaré lors d’une interview avec des médias du service public. «Les droits humains constituent un facteur de paix, un vecteur de stabilité. La réflexion va se concentrer sur ce thème en amenant les différents acteurs à voir dans quelle mesure les droits de l’Homme peuvent renforcer la paix en sachant que leur non-respect peut être un facteur de déstabilisation», a expliqué Sidiki Kaba.
Selon lui, un des fondamentaux de la diplomatie sénégalaise réside dans le respect des droits de l’Homme sous tous ses aspects. «Le président de la République insiste pour l’on puisse mettre en avant, la lutte contre l’impunité, les crimes économiques et financiers mais aussi des crimes de sang mais dans le respect de l’Etat de droit», a-t-il fait valoir. «Un Etat de droit doit fonctionner sur le respect des lois par l’Etat qui ne saurait se substituer à l’application de ce droit en invoquant la raison d’Etat. C’est pour toutes ces raisons qu’on a estimé qu’il est pertinent que ce lien soit fait pour mieux renforcer les droits de l’Homme et les enraciner à la base», a-t-il affirmé.
Aps

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