Qu’est-ce qui vous a poussé à initier le concours «Yakaar jeunes talents Rufisque» ?

«Yakaar jeunes talents Rufisque», c’est un nouveau concept, un dispositif qui consiste à faire monter les jeunes talents du département de Rufisque. Ce n’est pas la première fois qu’on organise des concours tremplins. A l’époque, nous avions fait pendant 10 ans le concours «Yakaar» qui se tenait en amont du Festival hip-hop awards, rebaptisé aujourd’hui «Yakaar festival international des musiques urbaines». Mais à l’époque, c’était au niveau national. Nous nous sommes dit comme nous sommes basés au niveau du département de Rufisque, pourquoi ne pas essayer de booster ces jeunes du département. Ce qui nous a poussés à mettre en place le «Yakaar jeune talents Rufisque», un concours spécifique au département de Rufisque.

Pour une première, vous avez dû rencontrer des difficultés ?
Ce n’était pas facile de travailler avec ces jeunes. Le plus âgé n’a que 25 ans. Il nous a fallu donc une certaine rigueur, mais aussi de la souplesse…

Quels mots adressez-vous au vainqueur de cette première édition Big Mo ?
Je le félicite. Il n’a que 16 ans. La route est encore longue. Je lui conseille d’écouter les aînés, et de nous faciliter le travail d’album qu’on va faire avec lui. En sus de l’album, nous allons aussi le suivre pendant 18 mois pour un coaching vocal… Nous allons faire un travail de laboratoire avec lui.