Qu’est-ce qui vous a motivé à vouloir devenir député ?
Je suis né à Matam où j’ai également fait mes études primaires et secondaires. Je me suis rendu compte que depuis longtemps, Matam a toujours été envahie par des ordures ménagères. Par exemple, le quai de pêche qui nous a vu grandir ressemble aujourd’hui à un véritable dépotoir. Si je suis élu député, je défendrai les intérêts de la région sur le plan écologique et environnemental. Il est temps que nous, les Ecologistes, nous puissions affirmer notre idéologie à l’Assemblée nationale. Nous avons notre mot à dire par rapport à l’environnement et à tout ce qui touche à la planète. C’est vrai que l’Etat fait quelque chose et nous en sommes conscients. Mais nous aussi nous voulons apporter notre touche naturelle et sensibiliser les populations à adopter de nouveaux comportements, à en bannir certains comme uriner dans les rues et jeter les déchets plastiques un peu partout. Nous voulons être des porte-voix de la population.
Et comment comptez-vous y arriver ?
Une fois à l’Assemblée nationale, d’abord je vais défendre les intérêts de Matam dont je suis la tête de liste pour Naatal senegaal. C’est vrai que l’Etat ne peut pas tout faire pour assurer un environnement sain à toutes les populations, mais quand même l’homme, par son action, peut détruire l’environnement. Je pense que ma place est à l’Assemblée nationale.