Le Sénégal n’est pas le pays par excellence des éliminations violentes de témoins gênants. Ce qui plonge d’autant plus le doute sur les causes de la mort d’un détenu au Commissariat central de Dakar. Ceux qui sont familiers des lieux se demandent si la version servie est vraiment correcte. Car il aurait fallu que tous les policiers, les codétenus et même, le personnel de nettoyage, soient atteints de cécité et de paralysie, pour qu’une personne puisse se suicider au violon.