Il fait partie des irrécupérables, ce Cheikh Diouf. Recherché pour vol à Diourbel, il était parvenu à se faire une certaine virginité judiciaire sous un faux nom à Dakar. Mais le malandrin a trouvé dans les émeutes une occasion rêvée pour se refaire financièrement. Mal lui en a pris parce qu’il y a perdu un bras, et la justice a fini par retrouver sa trace. Ce qui lui arrive est de la même nature que certains dirigeants africains. Le feu du pouvoir les éblouit mais ils ne peuvent s’en éloigner, et finissent par s’y brûler.