Des contrées n’ayant jamais connu d’inondation sont aujourd’hui englouties par les eaux, suite aux fortes pluies du week-end. De Diamniadio à Rufisque-Nord, en passant par les 4 C (ancienne communauté rurale de Sangalkam), le constat est le même. Une nouvelle donne qui résulte de la construction d’infrastructures nouvelles et parfois sans aucune considération de la réalité de l’écosystème.

La route nationale est submergée à hauteur de la gendarmerie, rendant la circulation impossible pendant plusieurs heures, des quartiers sous les eaux… Diam­niadio a vécu pour la première fois des inondations suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues le week-end sur le pays. Quelque 177 mm ont suffi pour asphyxier cette commune qui, dans le passé, n’avait jamais connu ce genre de situations. Des interrogations ont fusé de partout et beaucoup croient savoir que l’érection du Pôle urbain en est la conséquence. «Ce qui est sûr, c’est que notre commune n’a jamais connu d’inondation. Et les pluies de samedi n’ont pas été celles importantes que nous avons vécues, mais le constat est là. Difficile de disculper les chantiers d’envergure de l’Etat dans le Pôle urbain», a soutenu Abdou Sow, un habitant de la commune. Pis encore, le Plan quinquennal d’accompagnement de l’Etat d’un montant global de 2,5 milliards de francs étalé sur cinq ans n’a pas suivi. L’Etat avait en effet convenu de verser 500 millions par année sur cinq ans pour permettre à la commune de réaliser des  travaux de voirie et d’assainissement. Une partie infime de ce montant a été dégagée jusque-là pour une commune qui, aujourd’hui, subit de plein fouet les contrecoups  de l’érection de la ville de l’émergence sur ses terres.
Dans l’ancienne communauté rurale de Sangalkam, c’est aussi une histoire de béton qui a causé les terribles inondations vécues le week-end. De Bambilor à Tivaouane Peulh, en passant par Jaxaay, le constat est le même. L’urbanisation tous azimuts, avec la prolifération de nouvelles cités, a obstrué les voies d’évacuation naturelle des eaux pluviales. Un retour de bâton qu’a difficilement vécu la population. Les autorités sont venues à la rescousse avec des opérations de pompage pour un léger mieux. Des familles ont été relogées dans des écoles et des aides alimentaires leur ont été distribuées en attendant de trouver une solution définitive à ce problème. «La commune ne peut pas prendre en charge tous les problèmes ayant découlé de ces inondations. Nous demandons que l’Etat nous intègre dans le Plan Orsec qui vient d’être déclenché», a souhaité le maire de la commune, Ndiagne Diop.
Dans la ville de Rufisque, les quartiers les plus impactés sont Colobane, Castors dans la commune de Rufisque-Est, Diorga montagne et Darou Rakhmane à Rufisque-Nord. Pour ces derniers quartiers cités, les voies d’eau ont été obstruées par les travaux sur l’autoroute à péage et à l’Est, le Ter est à l’origine de la mésaventure des populations qui paient un lourd tribut de la cohabitation avec cette infrastructure. Plus que jamais alors, des mesures sont attendues pour permettre à ces habitants un retour à la sérénité dans les meilleurs délais. Le ministre Aly Ngouye Ndiaye, qui a été à Rufisque hier dans le cadre d’une tournée dans la région de Dakar, a promis des actions immédiates avec le déclenchement du Plan Orsec.

La route nationale est submergée à hauteur de la gendarmerie, rendant la circulation impossible pendant plusieurs heures, des quartiers sous les eaux… Diam­niadio a vécu pour la première fois des inondations suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues le week-end sur le pays. Quelque 177 mm ont suffi pour asphyxier cette commune qui, dans le passé, n’avait jamais connu ce genre de situations. Des interrogations ont fusé de partout et beaucoup croient savoir que l’érection du Pôle urbain en est la conséquence. «Ce qui est sûr, c’est que notre commune n’a jamais connu d’inondation. Et les pluies de samedi n’ont pas été celles importantes que nous avons vécues, mais le constat est là. Difficile de disculper les chantiers d’envergure de l’Etat dans le Pôle urbain», a soutenu Abdou Sow, un habitant de la commune. Pis encore, le Plan quinquennal d’accompagnement de l’Etat d’un montant global de 2,5 milliards de francs étalé sur cinq ans n’a pas suivi. L’Etat avait en effet convenu de verser 500 millions par année sur cinq ans pour permettre à la commune de réaliser des  travaux de voirie et d’assainissement. Une partie infime de ce montant a été dégagée jusque-là pour une commune qui, aujourd’hui, subit de plein fouet les contrecoups  de l’érection de la ville de l’émergence sur ses terres.
Dans l’ancienne communauté rurale de Sangalkam, c’est aussi une histoire de béton qui a causé les terribles inondations vécues le week-end. De Bambilor à Tivaouane Peulh, en passant par Jaxaay, le constat est le même. L’urbanisation tous azimuts, avec la prolifération de nouvelles cités, a obstrué les voies d’évacuation naturelle des eaux pluviales. Un retour de bâton qu’a difficilement vécu la population. Les autorités sont venues à la rescousse avec des opérations de pompage pour un léger mieux. Des familles ont été relogées dans des écoles et des aides alimentaires leur ont été distribuées en attendant de trouver une solution définitive à ce problème. «La commune ne peut pas prendre en charge tous les problèmes ayant découlé de ces inondations. Nous demandons que l’Etat nous intègre dans le Plan Orsec qui vient d’être déclenché», a souhaité le maire de la commune, Ndiagne Diop.
Dans la ville de Rufisque, les quartiers les plus impactés sont Colobane, Castors dans la commune de Rufisque-Est, Diorga montagne et Darou Rakhmane à Rufisque-Nord. Pour ces derniers quartiers cités, les voies d’eau ont été obstruées par les travaux sur l’autoroute à péage et à l’Est, le Ter est à l’origine de la mésaventure des populations qui paient un lourd tribut de la cohabitation avec cette infrastructure. Plus que jamais alors, des mesures sont attendues pour permettre à ces habitants un retour à la sérénité dans les meilleurs délais. Le ministre Aly Ngouye Ndiaye, qui a été à Rufisque hier dans le cadre d’une tournée dans la région de Dakar, a promis des actions immédiates avec le déclenchement du Plan Orsec.