La Gendarmerie mauritanienne, en coordination avec les garde-côtes, a annoncé avoir secouru, ce mardi, 171 migrants clandestins, après que leur embarcation est tombée en panne au large de l’Océan atlantique et à proximité des eaux territoriales mauritaniennes. Un communiqué officiel publié hier précise que tous les passagers dont 15 femmes et 3 enfants, ont été «débarqués sains et saufs», et examinés par des équipes médicales. Le communiqué ajoute que huit personnes dans un état critique ont été transportées à l’hôpital sous la garde de la Gendarmerie nationale, précisant que les migrants sont originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle intervient quelques jours après la mort de 49 migrants et la disparition d’une centaine d’autres suite au naufrage d’une embarcation au large des côtes.

Une source diplomatique basée en Mauritanie alerte sur la reprise du trafic en dépit d’un contexte météorologique très difficile : «Il faut faire quelque chose. Nous sommes submergés et des corps sont ramassés régulièrement sur les plages. On ne peut pas continuer comme ça.» L’hymne de l’été a repris. Depuis 2005, ce sont les mêmes scènes de drames et les mêmes communiqués qui sont repris pour essayer de casser un phénomène sans solutions pour les autorités politiques.