ONECCA – Prestation de serment : 20 experts rejoignent l’Ordre

L’Ordre national des experts du Sénégal s’est agrandi. Après une formation sanctionnée par un mémoire de fin de stage, 20 nouveaux experts ont prêté hier serment au Palais de Justice hors classe de Dakar. Agréés maintenant par le Conseil de l’Ordre, ils peuvent désormais exercer pleinement leur métier d’expert au sein des juridictions du pays. «Avant d’exercer leur profession, la loi 2017-16 du 17 février 2017, et son décret d’application en son article 67, fait obligation aux experts de prêter serment», a rappelé Me Amath Sow, expert fiscal et mandataire judiciaire auprès des Cours et tribunaux.
Selon le Secrétaire général de l’Onecca, «l’Ordre national des experts regroupe huit sections de spécialités techniques (une section fiscale, une section commerciale, une section industrie, une section immobilière, une section maritime cargaison aérienne et terrestre, une section maritime grosse et machine, une section automobile et une section incendie), qui sont des sections à vocation économique et dont le rôle premier est de se mettre à la disposition des juridictions et de participer à la sécurisation et à la vulgarisation des activités économiques», a-t-il précisé. A l’en croire, ces experts sont des auxiliaires de Justice qui sont à la disposition des juridictions des cours et tribunaux.
«Leur rôle est d’éclairer les tribunaux dans les contentieux pour lesquels le juge a besoin d’avoir un éclairage technique», a-t-il ajouté. Tout comme le Bâtonnier de l’Ordre des avocats, il a fait à ces experts des recommandations et rappels de la mission qui leur incombe. Ce qui amène Me Sow à dire que «l’exercice de la fonction d’expert est aujourd’hui une nécessité mise au goût du jour par la sensibilité du contentieux technique, mais également par le besoin de recourir et d’éclairer le juge pour lui permettre d’avoir tous les éclairages techniques et de rendre une bonne décision».
Les Sénégalais peuvent recourir à eux par le canal de leurs avocats, de même que les juges d’office en cas de besoin lors d’un procès, pour apporter des éclairages techniques en vue de pouvoir prendre des décisions dans l’intérêt du Peuple sénégalais.
Par Justin GOMIS – justin @lequotidien.sn