Ousmane Sonko, l’invincible : le mythe vivant d’une jeunesse conquise devenu autorité suprême !

L’intrépide portrait de l’homme politique qui défie tout : institutions, presse, opposants, partenaires… et silence radio !
L’autorité sans partage avec une démocratie silencieuse : il a tout dit, tout fait… et tout obtenu : Sonko le Magnifique !
Il est grand, il est fort, il est craint. Il ne gouverne pas, il règne.
Ousmane Sonko, l’homme que les lois semblent contourner, que les institutions regardent de loin, que les critiques contournent à pas feutrés. L’homme qui a défié Macky Sall et qui, depuis, nargue la République comme on traverse un marché : bruyamment, sans égard et avec confiance.
Oui, chers compatriotes, je m’incline, non pas par peur bien sûr, mais par respect pour le génie. Sonko a réussi ce que personne n’avait jamais osé faire sans en payer le prix : tenir tête à un régime, à un Président, à des magistrats, à des journalistes, à des leaders politiques, et à quiconque n’adhérait pas à sa vision.
Sonko, c’est celui qui parlait haut quand tout le monde murmurait. A l’époque où Macky Sall verrouillait l’espace politique, Sonko lançait ses vérités dans l’arène : les juges faisaient partie du système, la presse était achetée, l’opposition était complice, les institutions… disons «détournées». Il a bâti sa légende en critiquant chaque rouage de l’Etat avec une audace inédite. Euskeuy !
Et aujourd’hui, maintenant qu’il est Premier ministre ? Rien n’a changé. Il continue sa croisade, même contre son propre Président, Bassirou Diomaye Faye, qu’il a publiquement recadré sans sourciller. Car chez Sonko, la loyauté ne va pas aux hommes, mais à sa propre vérité. Deuguitt !
Sonko ne débat pas, il tranche. Il ne suggère pas, il impose. Il ne compose pas, il écarte. Tous ceux qui n’entrent pas dans sa ligne sont systématiquement marginalisés, autrefois «du système», aujourd’hui «contre le Projet». Une constance dans le mépris stratégique. Ses anciens compagnons d’opposition ? Mis à l’écart parce que ce sont des «Résidus». Les journalistes qui questionnent ? Rappelés à l’ordre à la Dic. Les chroniqueurs sceptiques ? Appelés à la prudence ou mis en prison. Ndeyssane !
Il a même réussi l’exploit de ne pas répondre à la Justice, dans une République pourtant si prompte à poursuivre ceux qui refusent une convocation. Sonko, lui, était là, bien présent sur le sol national, mais jamais inquiété. Un petit détour en Casamance, une non-comparution, et le tour était joué : jugé par contumace, comme dans un roman noir de film fiction. Pendant que d’autres comme Me Ousmane Ngom se voyaient expédiés par hélico armé pour répondre à la Justice, Sonko bénéficiait d’un silence d’Etat. Impressionnant. Oui Macky avait «peur» de lui, son administration aussi, me disait l’autre.
Et que dire des morts ? Ces dizaines de jeunes tombés pendant les manifestations qu’il appelait à soutenir avec ferveur, au nom de la lutte contre l’injustice. 80 morts, et une aura intacte. Aujourd’hui encore, ces décès sont presque exclusivement imputés à Macky Sall… Thiey lii ! Parce que Sonko, lui, ne fait que «réveiller les consciences», dit-on. Il n’est jamais responsable, uniquement «mobilisateur».
Il a une jeunesse derrière lui, pas toujours nourrie, rarement employée, mais entièrement conquise. Quand il parle, elle écoute. Quand il annonce un plan d’austérité, elle acquiesce. Quand il hausse le ton, le reste du pays baisse les yeux. Qui dit mieux ? Bilaye Sama Waji, Aka Bari Doley !
Son Plan de redressement ? Des taxes pour tous. Des sacrifices pour les plus modestes. Une saignée douce, avec en fond sonore un discours bien ficelé. Mais pas de contestation notable. Car Sonko, c’est aussi ça : un pouvoir de persuasion si efficace que même les économistes haussent les épaules en silence. Wawaaw !
Et pendant ce temps, les prisons se remplissent : anciennes autorités du régime précédent, chroniqueurs, journalistes, figures de l’opposition, anciens alliés… Tous ont goûté aux nouvelles saveurs du pouvoir version «Pastef». S’ils ne sont pas emprisonnés, ils ont été menacés ou rendus célèbres avec les 72 heures de déclarations d’amour publiques.
Des noms ? Assane Diouf, Badara Gadiaga, Abdou Nguer, Yerim Seck, Mansour Faye, Farba Ngom, Lat Diop, Madiambal Diagne, Moustapha Diakhaté, Bachir Fofana, pour ne citer que ceux qui ont connu le goût amer de la contradiction publique. Il semble que la liberté d’expression soit toujours là, mais en mode silencieux.
Il est même capable de faire taire la presse. Celle-là même qu’il traitait naguère de complice du pouvoir. Aujourd’hui, des organes ferment, d’autres changent de ton, beaucoup s’autocensurent. Car le ministre de la Communication veille, et le Premier ministre semble déjà donner le ton.
Et maintenant ? Maintenant que le Peuple attendait des solutions pour l’emploi, la santé, l’éducation… on lui offre une réforme fiscale et de belles allocutions enflammées. Mais qui oserait protester ? Personne, en tout cas pas moi. Parce que Sonko a toujours raison. Ou du moins, c’est ainsi que les choses semblent fonctionner. Wakhouma Ko Deh, c’est juste l’opinion publique des jaloux… waaw, des haters comme disent les Américains.
Mais Naak, vraiment, il est fort. Inébranlable. Presque mythique. On dirait qu’il a obtenu une licence spéciale, une immunité morale, une carte blanche à durée illimitée. Il est devenu l’homme qu’on ne contredit pas, l’autorité qu’on ne freine pas, l’opposant permanent dans le fauteuil du pouvoir.
Et pour finir, chers compatriotes, permettez-moi de vous demander pardon. Pardon d’oser admirer sarcastiquement celui qui a réussi à faire du Sénégal une démocratie verticale : le haut décide, le bas écoute.
Pardon d’oser dire qu’en vérité, Ousmane Sonko n’est pas seulement un homme politique, c’est une exception judiciaire, un cas d’école, un phénomène politique, un électron libre qui fait trembler les atomes de la République.
Il est le seul à avoir toujours raison, même quand il a tort. Il est l’unique figure dont les critiques deviennent des faits, et les opposants des fauteurs de trouble. Il est… le Sénégalais le plus fort de tous les temps. Wawaaw Koukoy Wedi ?
Et ça, ça ne se conteste pas. Du moins, pas sans risque, car il est le guide suprême de la République.
Le courage, ce n’est pas d’oser contre le pouvoir. C’est d’oser quand on est le pouvoir.
— Dédicace à ceux qui n’osent plus rien dire.
Just Saying !
Ndiawar DIOP
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