La polémique née du premier round des vérifications des parrainages continue de faire réagir dans les rangs de la Société civile. En marge d’un atelier sur le secteur extractif à Saly, Birahim Seck, Coordonnateur général du Forum civil, dit attendre des membres de la commission de vérification des parrainages des explications pour les citoyens concernant les motifs de rejet ou d’acceptation des parrainages pour chaque candidat à la candidature à la Présidentielle.Par Alioune Badara CISS –

A quelques semaines du scrutin, le Coordonnateur du Forum civil invite le pouvoir, les partis politiques, l’opposition, les candidats indépendants et l’administration chargée de la supervision des élections à organiser une élection «transparente». «C’est une compétition. Dans une compétition, il y a des gagnants, il y a des perdants, pourvu que les règles soient transparentes, justes et équilibrées», a déclaré Birahim Seck.

Interpellé sur l’organisation de l’élection présidentielle avec la procédure de la commission chargée de la vérification des parrainages au sein du Conseil constitutionnel, qui est vivement critiquée, le Coordonnateur général du Forum civil, Birahim Seck, qui participait à l’atelier sur la consolidation des plans d’actions des Observatoires territoriaux des secteurs extractifs (Otse), a estimé que les membres du Conseil constitutionnel, chargés de la vérification des parrainages, doivent expliquer aux citoyens les raisons pour lesquelles des dossiers sont retenus ou rejetés.

Selon lui, pour rendre effectif le droit à l’information des citoyens, «il serait important que les membres de la commission chargés de la vérification des parrainages puissent sortir pour apporter des éclairages sur les griefs soulevés par une partie de l’opposition, sur le système de parrainage, sur la technicité qui a été utilisée par rapport à la distribution des clés (Usb) et sur les cas de doublon».

«Ce sont eux qui sont habilités à apporter les réponses nécessaires aux questions soulevées par l’opposition», a précisé Birahim Seck.

Toutefois, malgré ces nombreuses protestations, Birahim Seck a rappelé qu’une élection reste «une compétition, qui ne devrait, en aucun cas, remettre en cause la paix et la stabilité du Sénégal».
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