Après un premier lot de 567 femmes qui ont été financées en juillet 2019 à hauteur de 43 millions 500 mille francs Cfa, ce sont quelque 200 autres qui, dès cette semaine, seront accompagnées par le Conseil municipal de Ngayokhème pour un montant de 13 millions de francs Cfa, grâce à un partenariat avec l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (Uimcec).

Le maire de Ngayokhème continue de mener son combat en faveur de l’amélioration des conditions d’existence de ses administrés, notamment des femmes. Ainsi, après avoir, en juillet 2019, fait bénéficier à 567 femmes d’un financement de 43 millions 500 mille francs Cfa, Mbagnick Ndiaye vient de promettre un financement de 13 millions de francs Cfa à 200 autres ; et cela, dès cette semaine. L’édile de Ngayokhème a fait cette annonce samedi dernier, à l’occasion de la rencontre qu’il a tenue avec des femmes issues de 13 groupements et qui n’avaient pas eu la chance de bénéficier du précédent financement. Selon Mbagnick Ndiaye, ce financement obtenu grâce à un partenariat que sa municipalité a pu établir avec l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (Uimcec) n’a d’autre objectif que d’assurer l’autonomisation des femmes rurales. «C’est un objectif extrêmement important, car si les femmes rurales ne sont pas mises dans de très bonnes conditions économiques et financières, le développement de nos terroirs sera toujours compromis. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur les moyens à mettre à leur disposition pour les aider à mener des activités génératrices de revenus», a fait savoir le maire. Qui estime que si les femmes sont financièrement autonomes, elles pourront ainsi contribuer de manière significative au développement économique et social de leur commune. Cette volonté d’amélioration des conditions d’existence des femmes a, selon toujours le maire, été à la base de la réfection des cases de santé de Kalome et de Ngonine pour un coût global de quelque 10 millions de francs Cfa. Sans oublier le poste de santé de Sob construit avec l’appui du ministère de la Santé et de l’action sociale.
Parallèlement, l’ancien ministre de la Culture a rencontré les acteurs culturels et «badieunou gokh» de la localité. Lesquels sont actuellement à pied d’œuvre pour l’organisation d’un mini-festival d’ici le mois de mars. A cet effet, Mbagnick Ndiaye a fait part de la grande fierté qu’il éprouve d’avoir été à la base de la mise en place de la Mutuelle de santé des acteurs culturels dans laquelle il a promis d’enrôler prochainement une centaine d’acteurs culturels de Ngayokhème, pour le compte de la municipalité éponyme.