Pour son leadership et sa contribution au développement : Macky primé au Maroc
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Dans un environnement sous-régional plombé par de nombreuses incertitudes et des mouvements subversifs, le Sénégal, malgré des nombreuses formes de contestations internes, se présente toujours en rempart de stabilité et de sécurité. Cela vaudra à son Président de se voir récompenser par l’Institut marocain Amadeus, lors des Medays de Tanger.
Le travail de sape de ses opposants sur le plan national ne semble avoir aucune influence sur l’aura de Macky Sall au niveau international. La preuve en sera encore administrée la semaine prochaine à Tanger, lors des Mediterranean Days (Medays), au cours desquels le Think tank marocain Amadeus va lui décerner un prix qui récompense son travail au niveau du Sénégal et de la sous-région.
Dans un communiqué de presse publié hier, le think tank justifie l’attribution du trophée de sa 12ème édition au dirigeant sénégalais par l’argument selon lequel, «face aux «incertitudes» et aux «subversions» nées de la crise de confiance globale qui secoue le monde, le Sénégal est un rempart et un phare pour le monde».
La remise de ce prix, qui est à la fois une nouvelle consécration du Président Macky Sall et une confirmation de l’exemplarité du contrat social sénégalais, permettra par ailleurs au chef de l’Etat de prendre part aux débats qui auront lieu le 14 novembre à Tanger pendant les Medays, qui sont également dénommés «le Davos africain», en rapport avec les débats qui se tiennent annuellement dans la station de ski de la Suisse. Ces dites journées Méditerranéennes auront pour thème cette année, la «Crise globale de confiance : faire face aux subversions et aux incertitudes». Il est évident que pour des dirigeants des pays du Sahel, pareille thématique ne pourrait que résonner de manière très actuelle. Et pour le Sénégal, dont le président prend part ce matin au Sommet extraordinaire de la Cedeao à Niamey sur la Guinée-Bissau, les opportunités de débat ne sont pas à chercher loin de nos portes. En dehors de la situation de la Guinée-Bissau, où la crise institutionnelle risque de déboucher sur un dénouement militaire plein d’incertitudes, les morts qui s’accumulent à Conakry du fait de l’obstination de l’actuel Président à s’accorder un troisième bail auquel il n’a pas droit à «Sekoutoureya», le Palais présidentiel du quartier de Kaloum, assombrissent encore plus les perspectives de ce pays. Et l’on ne parle même pas encore de la situation au Mali et au Burkina. Toutes les raisons sont donc réunies pour que la voix du Sénégal se fasse entendre encore plus fortement lors de ces journées, que lors des éditions précédentes. Et l’on peut être certain que tous les participants seront impatients de comprendre comment le modèle social sénégalais réussit aussi facilement quand l’environnement économique et politique n’incite pas nécessairement à l’optimisme.
Remis tous les ans, les Prix Medays sont attribués à des personnalités, institutions, organisations ou entreprises, ayant apporté une contribution déterminante au développement des pays du Sud, ou ayant eu une réelle valeur ajoutée dans l’amélioration des rapports Nord-Sud ou Sud-Sud. Les précédents lauréats de ce prix sont le Président Kagamé du Rwanda, le Président Kaboré du Burkina Faso, Mehdi Jomaa, Premier ministre de Tunisie, Laurent Lamotte, Premier ministre haïtien. Les précédentes éditions Medays ont aussi vu la participation aux débats du Davos africain d’illustres personnalités comme Edouard Philippe, Premier ministre de la France, Imran Khan, Premier ministre du Pakistan, l’ancien Premier ministre espagnol, Zapatero, et Abdullah Abdullah, chef du gouvernement afghan.