Interpellé sur la crise politique actuelle en Guinée, Seydi Gassama n’a pas caché ses états d’âme. «Nous déplorons le nombre de décès en Guinée. Depuis deux ans, avant même l’élection présidentielle, Am­nesty a comptabilisé un nombre important de citoyens qui ont perdu la vie alors qu’ils faisaient des manifestations qui, au départ, étaient pacifiques.» Il a demandé aux autorités de respecter les droits des Gui­néens, de créer les conditions de dialogue pour faire régner la paix. Il pense que la Cedeao doit aider les Guinéens à s’asseoir autour d’une table pour discuter et trouver une solution qui ramène la paix dans le pays, car «la Guinée est frontalière de 7 pays d’Afrique. S’il y a déflagration, les autres pays en pâtiront», avertit-il.