«Souleymane Niang faisait passer le savoir d’une manière impeccable. On n’avait pas envie que le cours se termine. Ça n’empêchait pas qu’il soit très rigoureux envers ses étudiants. Le côté humain de Souleymane Niang était extraordinaire. Un étudiant qui a des problèmes, si tu lui en parles, il les règle dans la totale discrétion. Après la maîtrise et le début du troisième cycle, le Professeur Souleymane Niang m’a pris dans sa voiture pour m’amener au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur pour qu’on m’offre une bourse pour aller faire un doctorat en informatique. Je ne l’oublie jamais dans mes prières. Il était sans faute. Je l’ai vu dans plusieurs actions humaines. Je donnais des cours à un de ses fils du nom de Paul Amadou Niang, chez lui, chaque vendredi. Quand je sortais, je trouvais des personnes chez lui. A un moment donné, je me posais la question de savoir qu’est-ce que tous ces vieux faisaient ici. Alors tenez- vous bien, il leur distribuait des enveloppes de manière très discrète.»
A LIRE AUSSI...