«Il y avait des délégués d’étudiants. C’est vers les années 80 que les amicales ont été instituées. Ce sont les organisations partenaires des autorités académiques et politiques. La violence survient quand il y a le renouvellement des bureaux d’amicales. Dans toutes les universités c’est le cas, mais à l’Ucad les choses prennent parfois des proportions inquiétantes. Ce sont les périodes de codification qui génèrent beaucoup de scènes de violence. On attribue à chaque amicale des chambres. On estime, depuis quelque temps, que les chambres ne sont pas réparties dans la transparence ni par le mérite. On a pensé aujourd’hui qu’il faut qu’on suspende les amicales. On parle de suspension et non suppression parce que les amicales sont utiles. C’est l’argent qui pervertit le fonctionnement des amicales. Au moins pour la distribution des chambres, il faut la réglementer.»