Premier mai rance et sans saveur

La première fête, l’année dernière, était porteuse d’espoirs pour tout le monde du travail. Un an après, ce Premier mai offre des mets rances. Le régime qui devait caser tous les jeunes en barrant la route de «Barça ou barsakh» par l’abondance de travail, donne plutôt l’impression de vouloir tuer tout espoir de travail. Aucun secteur n’est épargné. Les cahiers des doléances des centrales syndicales ressemblent plus à des registres de condoléances pour les emplois morts sans enterrements. La seule crainte de ceux qui aspirent à travailler, c’est qu’on leur demande d’attendre 2050 pour trouver un emploi.
Par Sucré-Salé