La première demi-finale de la Ligue des Nations a vu l’Espagne se défaire de l’Italie (2-1) hier soir. Ferran Torres a marqué les deux buts du match. C’est la première défaite des Italiens depuis presque trois ans.

Le champion d’Europe est tombé. Au bout de presque trois ans d’invincibilité, la Squadra Azzurra a dû baisser pavillon ce mercredi à l’occasion de sa demi-finale de Ligue des Nations.
Malgré l’avantage du terrain, l’équipe de Roberto Mancini n’a jamais été en mesure de contester la supériorité adverse. La réduction du score à dix minutes du terme lui a offert le droit d’espérer mais cela relevait plus du miracle que d’un quelconque sursaut.

Ferran-Oyarzabal, la paire gagnante
C’est Leonardo Bonucci qui a plombé la sélection transalpine en prenant deux jaunes en l’espace de douze minutes (30e et 42e). Malgré son expérience, le défenseur de la Juventus a commis des fautes évitables et son équipe l’a payé au prix fort. Déjà sérieusement malmenés quand ils étaient à 11, les Italiens se sont montrés complètement impuissants avec un homme en moins. En ces circonstances, c’était même un exploit de les voir s’incliner que par un but d’écart.
Les Azzurri n’ont cédé qu’à deux reprises finalement. Et c’est le duo Ferran Torres-Mikel Oyarzabal qui s’est chargé d’exploiter leurs carences défensives. Le premier dans le rôle du buteur et le second dans celui du passeur. L’ouverture du score est survenue dès la 17e minute avec une frappe croisée de l’ailier de City qui a trompé Gianluigi Donnarumma.
A la 45e mn Torres fait le break. L’attaquant de City s’est retrouvé de nouveau à la finition avec une tête smashée de près, en conclusion d’un beau mouvement des siens. Cela faisait 2-0 à la pause, et on était prêt à tout parier que le score allait s’aggraver au retour des vestiaires.

Premier revers en 37 matchs
Ça n’a pas été le cas. En dépit d’une mainmise évidente, la Roja, malgré sa supériorité numérique, n’a pas été capable de corser l’addition. Per­met­tant à Federico Chiesa, à l’origine d’un contre, d’offrir la ré­duction du score à Lorenzo Pellegrini (1-2, 83e). Heureu­sement pour les Espagnols, ce but fut finalement sans conséquence sur le sort de l’empoignade.
L’Italie n’est donc pas parvenue à éviter son premier revers en 37 matchs malgré cette révolte tardive. Elle ne remportera pas la Ligue des Nations après avoir conquis l’Euro. L’Espagne, en revanche, peut espérer aller chercher son premier titre depuis 2012. Son dernier écueil sera soit la France soit la Belgique, qui s’affrontent ce jeudi à Turin.
Football365