Le basket, le jeune Jean-Jac­ques Boissy est né avec. D’ail­leurs, c’est à 3 ans qu’il a commencé à manier le ballon. Nor­mal, quand on est fils d’un ancien basketteur. Passé par les terrains de basket des Parcelles Assainies, il a rejoint Derklé Basket Club (Dbaloc) avant de rejoindre Seed Academy. Ce sera le début d’une carrière internationale.

Justement, durant sa carrière, l’international sénégalais a séjourné une année au Rwanda en alliant études et basket. Une belle expérience qui lui a permis d’être ensuite appelé en sélection nationale des U18 pour l’Afrobasket, puis en Equipe nationale A.

Pour la saison 3 de la Bal, Jean-Jacques Boissy ne cesse de rayonner. S’il a réalisé quelques bonnes performances avec les Lions, c’est au sein de la Bal, avec les Gabelous, qu’il est en train d’écrire l’une des plus belles pages du basket local. Auteur d’une belle campagne qui l’a hissé en finale, il a réussi à museler des grands noms du basket africain, à l’image du capitaine et légende du basket angolais, Carlos Morais, et de l’international ivoirien, Solo Diabaté. Là où il a claqué 28 points lors des demies, Morais et Diabaté s’étant contentés respectivement de 6 et 7 points.

Même le meneur américain du Ferroviario, Will Perry, fort d’un record de 41 points, est passé à la trappe lors des quarts face à un Jean-Jacques déchaîné. «Ce soir, il y avait Morais et Solo en face. Mes deux idoles contre qui j’ai toujours rêvé de jouer. J’ai réussi à contenir les deux en termes de points. C’est mon job et je vais continuer à toujours défendre sur le meilleur joueur de l’équipe adverse», a-t-il rappelé après la victoire sur le Petro Luanda.

Pour la finale prévue demain face aux Egyptiens d’Al Ahly, sa mission sera certainement de barrer la route au Sud-Sou­danais, Nuni Omot. Les férus de la balle au panier en salivent déjà de ce prochain duel.