Le Sénégal a eu son lot de catastrophes ces derniers mois : accidents mortels de la circulation, incendies de marchés, auxquels il faudrait ajouter un niveau assez élevé de pollution par la poussière et diverses émanations. Ce qui frappe le plus souvent quand ces catastrophes atteignent un certain niveau de gravité, c’est le sentiment d’impuissance des autorités en charge de la protection civile. Comme si l’on n’est jamais préparé à ce que l’on est censé prévenir justement. Pourtant, en matière de coups du sort, le Sénégal aura été servi plus qu’à son tour. Que nous faudrait-il donc pour que tous, les populations et les dirigeants, nous changions non pas de système, mais d’approche ?