17 laboratoires d’essais et d’études géotechniques ont reçu, jeudi du Laboratoire national des bâtiments et travaux publics (Lnr-Btp), leur agrément. Ces labos, exerçant dans les domaines des matériaux de construction, bétons hydrauliques, la géotechnique routière, l’ingénierie des sols et fondations, et l’auscultation, instrumentation et diagnostic des ouvrages, sont les premiers à décrocher la certification du Lnr-Btp. «Vos laboratoires ont été choisis suivant les exigences strictes du processus d’attribution défini dans le Référentiel d’agrément et de classification des laboratoires d’essais et d’études géotechniques dans le secteur des Btp», a dit El Hadj Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures, lors de la cérémonie à la sphère Habib Thiam. «L’objectif poursuivi à travers cette cérémonie de remise de certificats d’agrément à 17 laboratoires définitivement agréés, c’est de permettre au secteur des Btp de se développer dans un cadre organisé et d’éviter une concurrence déloyale entres les acteurs d’une part, et de prévenir les risques de catastrophe d’autre part», a-t-il poursuivi, faisant savoir que les 17 laboratoires ainsi certifiés sont à compter de ce jour les seuls reconnus par l’Etat du Sénégal et autorisés par conséquent à opérer sur l’étendue du territoire national. «J’en profite pour inviter les autres laboratoires qui n’ont pas encore soumissionné à le faire aux prochaines sessions pour pouvoir exercer légalement leurs activités», a ainsi exhorté M. Ndiaye. Institué en juin 2023, le Lnr-Btp a pour mission d’assurer un contrôle efficient et une régulation performante des activités des laboratoires d’essais et d’études dans le secteur des Btp. Autorité de régulation et de contrôle des laboratoires, le Lnr-Btp, à travers son Comité d’agrément, a en outre comme mission d’effectuer des essais inter-laboratoires pour une harmonisation des procédures d’essais sur la base de leur reproductibilité, d’organiser des séminaires et rencontres entre les laboratoires et les maîtres d’ouvrage pour leur mise à niveau, et de vérifier l’application effective des protocoles opératoires en matière d’essais.
Par Alioune Badara NDIAYE  – abndiaye@lequotidien.sn