Le ministre de l’Economie, de la coopération et du plan, Amadou Hott, avait lancé ce lundi un appel au secteur privé sénégalais à participer à la relance de l’économie du pays que le Sénégal compte amorcer après la survenue du Covid-19, lors de sa visite dans les zones économiques spéciales de Sandiara et de Diass.
Cet appel du ministre Amadou Hott n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Serigne Mboup, président de l’Union des chambres de commerce du Sénégal, a réaffirmé la disposition de ses pairs à se mettre aux côtés de l’Etat.
Tout de même en ce qui concerne la cohabitation avec les investisseurs étrangers, M. Mboup prêche plutôt pour ceux qui s’installent dans le pays. «Nous encourageons tout investisseur étranger qui vient s’installer et créer des emplois puis exporte les produits. Ce que nous ne voulons pas, c’est la présence d’entreprises de services qui construisent des édifices et des routes avec des fonds de l’Etat et les rapatrient chez eux», a-t-il plaidé. C’est en ce sens qu’il a apprécié la trouvaille de la commune de Sandiara, qui a su convaincre des étrangers à s’installer dans la localité avec des projections de 20 000 emplois dont 10 000 directs dans dix ans.