Les femmes de la mouvance présidentielle ont dressé le profil type du député. Les violences subies par leur camarade et parlementaire, Amy Ndiaye Gniby, leur a servi de prétexte pour s’indigner de cette situation qui prévaut au sein de l’Hémicycle et de formuler des recommandations quant à la tenue et au comportement que requiert la mission de député du Peuple.Par Justin GOMIS –

L’agression dont est victime la députée Awa Ndiaye Gniby n’a pas laissé de marbre les femmes cadres de la majorité présidentielle. Elles ont organisé, ce samedi, un forum pour non seulement s’offusquer de la violence dans l’Hémicycle, mais aussi indiquer l’attitude que doit avoir un élu du Peuple à l’Assemblée nationale. C’est toute la pertinence du thème «Posture et attitude du député pour une Assemblée émergente et de rupture», choisi par les femmes cadres de la majorité présidentielle. «On s’est concertées et on a choisi ce thème par rapport à ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale. Tout le monde a vécu le cas de Awa Ndiaye Gniby, même sur le plan international. Ce sont de choses qu’on doit arrêter. La violence est entrée dans l’Assemblée. Il faut que ça s’arrête», a martelé Madame Diouf Ndèye Name, chargée de l’alphabétisation et langues nationales à l’Assemblée nationale. D’après elle, les comportements des deux députés du Pur sont «intolérables».

Et selon Aïssatou Sow Diawara, elles croyaient que la rupture à l’Assemblée nationale s’était opérée le 31 juillet avec  Benno, qui a obtenu 82 députés, Yaw 53, Wallu 27 et  2 non-inscrits.

Malheureusement, tel  n’est pas le cas. Au lieu d’une rupture de débats d’idées à l’Assemblée, c’est plutôt la violence qui prévaut. «Les députés s’adonnent à la violence et à des injures», dit-elle. Avant d’indiquer l’attitude que doit avoir un député dans l’Hémicycle. «Nous devons être calmes, respectueux. Un député doit être un modèle et surtout connaître les dossiers.» Car, poursuit-t-elle, «le député discute de toutes les questions relatives à la vie de la Nation». A l’en croire, «l’Assemblée a pour mission de voter des lois, mais aussi de suivre si ce qui a été prévu dans le programme du gouvernement a été réalisé». Mais ce forum n’est qu’un prétexte qui cache mal le soutien de ces femmes à la 3ème  candidature du Président Macky Sall.

Tous les responsables, qui se sont succédé dans la prise de parole, ont tous manifesté leur désir de soutenir cette candidature. Abdoulaye Diouf Sarr, Pape Maël Thiam, Aïssatou Sow Diawara, entre autres, ont tous déclaré que Macky sera leur candidat.
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