Lors des manifestations, les policiers ne font pas la part des choses. Frappes, intimidations, humiliations, arrestations sauvages… C’est le langage des flics, qui ont «sang pour sang» molesté les journalistes sénégalais. Sur le terrain, les Fds ont encore des méthodes de maintien de l’ordre archaïques. Est-ce dû à cette massification des effectifs de la police ? En tout cas, la répression d’hier est indigne de ces hommes en tenue qui frappent sur tout ce qui bouge. C’est une image d’une démocratie craquelée.
Par Sucré-Salé