Le grand bond en avant !
Depuis 2012, le Sénégal a entamé une grande révolution des transports avec des perspectives porteuses d’espoir. Secteur stratégique dans le développement économique et social, et facteur de compétitivité, le transport connaît ainsi une profonde mutation tant au niveau des infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires qui le supportent, qu’au niveau des moyens et de l’environnement global. C’est en cela que le programme de développement des infrastructures et de modernisation des transports mis en place dans le cadre du Pse est pertinent. Car il allie confort, sécurité, ponctualité et accessibilité.
Le 31 décembre 2023, à l’occasion de son ultime discours à la Nation, le Président Macky Sall rappelait : «Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023. De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint Louis.» Voilà qui campe le décor du grand bond en avant réalisé par nos gouvernants dans la dernière décennie et fortement ressenti par la plupart de nos concitoyens qui empruntent régulièrement les routes. Dans son listing des nombreuses réalisations intervenues dans le sous-secteur des transports, le Président Sall déclare : «La 2e phase du Ter, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne, s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels. Le Brt sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire et climatisés, avec Wifi à bord. A terme, le personnel du Brt sera composé d’au moins 35% de femmes dont des conductrices. Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération.» Il ajoute également que «le Sénégal émergent, ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui, Matam et Ziguinchor».
Il faut admettre, à la suite du chef de l’Etat, que les transports rapides, quel que soit le type considéré (autoroute, Ter, Brt, ponts, aéroports…), révolutionnent les économies et les territoires, en améliorant significativement leur productivité et leur attractivité. De ce fait, leur développement a naturellement un impact certain sur les comportements résidentiels et de mobilité qui se traduit par un desserrement rapide et diffus de l’habitat d’une part, et par une généralisation des navettes quotidiennes domicile-travail.
Bus Rapid Transit
Le Brt, inauguré le 14 janvier 2024, s’inscrit dans une vision de projet urbain global à utilité publique. Il constitue une réelle opportunité de transformation qualitative de la physionomie de Dakar de remodeler les espaces publics aux standards internationaux, d’encourager les modes actifs et de restructurer le réseau des transports en commun dans son ensemble. Le Brt contribuera à mettre fin à l’extrême pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée en améliorant l’accès à l’emploi et aux marchés par la mise en place d’un réseau de transport collectif efficace, avec un rapport qualité-prix satisfaisant. De manière sommaire, le projet Brt, ce sont 121 bus articulés pouvant contenir 150 passagers chacun, un tracé de 18, 3 km, un temps de parcours réduit de 95 min à 45 min en moyenne et 14 communes traversées, 7 jours sur 7 de 6 heures à 22 heures. A terme, le personnel sera composé d’au moins 35% de femmes dont des conductrices. Le Brt, avec zéro pollution, évite l’émission de 59 000 tonnes de CO2 par an, si l’on en croit le Président Sall qui en a fait l’annonce à l’occasion du lancement. Donc un impact réel sur la santé des usagers et des populations riveraines. En plus de prendre en compte l’inclusion sociale des personnes vivant avec un handicap, le projet offre plus de sécurité routière en réduisant drastiquement les risques d’accidents de la circulation. Les bus qui traversent 14 communes, entre Guédiawaye et Petersen, permettent de développer une nouvelle économie tout au long du tracé emprunté.
Train Express Régional
Pour aider le Sénégal à réaliser son ambition, le Groupe de la Banque africaine de développement a mobilisé plus de 200 millions de dollars américains en faveur du projet de Train express régional (Ter). L’objectif était de mettre en place une ligne de train ultra-moderne longue de 36 kilomètres reliant la gare de Dakar à la nouvelle ville de Diamniadio. Treize gares ont ainsi été construites, permettant de couvrir les banlieues de Dakar et d’offrir un nouveau moyen de transport rapide, sécurisé, fiable et à un coût accessible pour tous. Avec le Ter, une nette réduction des gaz à effet de serre est constatée depuis sa mise en service. 19 000 tonnes de CO2 plus exactement, selon les spécialistes qui saluent l’engagement du Sénégal à participer à la préservation de l’environnement à travers ses différents investissements.
Autoroute de l’Avenir
L’autoroute de l’Avenir s’étend sur environ 32 kilomètres, reliant Dakar à Diamniadio, et à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Cette autoroute vise à réduire considérablement le temps de trajet entre ces destinations, améliorant ainsi la mobilité des voyageurs et le transport de marchandises. L’autoroute de l’Avenir est considérée comme un projet-clé pour stimuler le développement économique de la région de Dakar. En favorisant la connectivité entre Diamniadio et l’aéroport, cette autoroute facilite le transport de personnes et de marchandises, encourageant ainsi l’investissement, le commerce et le développement des entreprises.
La construction de cette autoroute s’accompagne d’un plan de développement urbain pour la ville de Diamniadio qui est en train de devenir un pôle de croissance économique et de développement industriel. Le projet de l’autoroute de l’Avenir intègre des considérations de durabilité environnementale, notamment des mesures pour minimiser les impacts sur l’environnement local et favoriser une gestion efficace des ressources naturelles. L’autoroute Dakar-Diamnadio-Aibd facilite la mobilité au sein de la région de Dakar et contribue à la croissance économique globale du pays en renforçant les liens entre les principaux centres économiques et l’Aéroport international Blaise Diagne.
Ila Touba
Les travaux ont démarré officiellement le 28 décembre 2015 et son inauguration par le président de la République est intervenue le 20 décembre 2018 à Touba. L’autoroute Thiès-Touba, d’un coût de près de 487 milliards F Cfa, est une réponse de l’Etat du Sénégal à la nécessité de relever le niveau de service des infrastructures qui convergent vers la ville de Touba qui connaît un développement important aussi bien sur le plan économique que démographique. Longue de 115 km et comportant six (6) échangeurs, l’autoroute permet de relier les grandes villes du Centre et de l’Est du Sénégal dont Touba, Matam, Linguère. La réalisation de l’autoroute Ila Touba intègre la stratégie mise en œuvre par l’Etat pour fluidifier la circulation entre Dakar et Touba, les deux métropoles les plus importantes du pays du point de vue démographique. En attestent les résultats du dernier recensement de la population qui révèlent que le département de Mbacké devient le plus peuplé du Sénégal avec 1 359 757 habitants grâce à la cité religieuse de Touba. Dakar, qui compte 1 182 416 résidents, pointe en seconde position. L’autoroute, de ce fait, contribue à impulser un dynamisme de type nouveau au corridor Dakar-Touba et à en faire un poumon émergent du développement national.
Dakar-Saint Louis
Infrastructure structurante, la future autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis, aussi appelée La Côtière ou l’A2, s’étendra sur près de 200 km. Il s’agit d’une autoroute à péage 2×2 voies avec huit échangeurs qui entre dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse).
Concernant le chiffrage des différents travaux, dans une étude préparatoire de la Bad datant de 2019 pour un coût global sur l’ensemble du tracé estimé à 572 milliards de F Cfa (870 millions de dollars), la part du tronçon Dakar-Tivaouane est chiffrée à 175 milliards de F Cfa et celle de la partie Tivaouane-Saint Louis à 347, 03 milliards de F Cfa. Ce à quoi s’ajoutent 50, 12 milliards de F Cfa pour les équipements de péage.
Outre les fonds saoudien et Opep, plusieurs autres banques de développement soutiennent le financement de l’autoroute. La Banque islamique de développement (Bid), à ce jour le plus gros bailleur déclaré, a annoncé un prêt de 270 millions de dollars pour le tronçon Mékhé-Saint Louis. La Boad, de son côté, a accordé trois prêts pour un total de 27, 5 milliards de F Cfa (41 millions de dollars) pour financer en partie le tronçon Dakar-Tivaouane, soit près de 65 km. La Banque africaine de développement (Bad) participe pour un montant non précisé au financement. De même que la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) ou le Kuwait fund for Arab economic development (Kfaed), à quoi s’ajouteront des financements propres de l’Etat du Sénégal. A noter qu’à l’occasion d’une visite à Dakar du secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken, en novembre 2021, un agrément d’investissement a été signé avec les autorités sénégalaises sur la participation du groupe d’ingénierie et de construction américain Bechtel au projet.
Mbour-Fatick-Kaolack
Selon les spécifications techniques, cette autoroute de 100 km est en train d’être construite en 2×2 voies extensibles à 2×3 voies. Le tracé traverse 17 communes des régions de Thiès, Fatick et Kaolack. Il est prévu la construction de 4 échangeurs à Thiadiaye, Fatick, Gandiaye et Kaolack, de 3 grands ponts d’une longueur totale de 290 mètres pour traverser la zone des marécages de Fatick, et de 210 ouvrages hydrauliques. Le projet comprend aussi la construction de 20 km de routes de connexion aux villes de Thiadiaye et de Gandiaye, ainsi que le contournement de Kaolack sur 7 km. Le coût total du projet est estimé à 460 milliards F Cfa ($ 826 millions) dont 85% financés par Exim Bank of China et 15% par l’Etat du Sénégal. Une fois achevée, cette autoroute participera au soutien à la politique de développement et de renforcement du réseau autoroutier national, tout en assurant la desserte de l’Aéroport international de Dakar Blaise Diagne (Aibd) à partir du Centre du Sénégal. De même, le projet permettra à terme de développer les corridors Dakar-Bamako et Dakar-Lagos dans l’espace Cedeao.
Zéro bac, 18 ponts et autoponts
Le Président Macky Sall avait annoncé le programme «Zéro bac» à travers le pays. Cette initiative fait écho à la réalisation d’une série de 18 ponts et d’autoponts à Dakar et dans d’autres régions du pays. Des ouvrages salutaires, d’une portée sociale, économique, politique et culturelle.
Le pont de Foundiougne, baptisé Nelson Mandela, entre dans ce cadre. Il a été financé à hauteur de 67 millions de dollars, soit environ 40 milliards de francs Cfa. Long de 1, 6 km, il permet de désenclaver la zone centre et facilite les échanges entre Dakar et Banjul.
D’ailleurs, via la terre gambienne, depuis 2021, le Pont Sénégambie assure une continuité territoriale du Sénégal. L’infrastructure fait gagner du temps et évite de nombreuses tracasseries aux voyageurs en partance pour la Casamance. Il s’agit du premier ouvrage sous-régional dont l’exécution est partagée par les deux pays (bien que le pont soit entièrement sur le territoire gambien). La construction de cet ouvrage a nécessité un financement conjoint de près de 50 milliards de francs Cfa (75 millions d’euros) provenant principalement de la Banque africaine de développement.
C’est également dans cette dynamique de coopération, d’intégration et de rapport de bon voisinage qu’il faut situer le pont de Rosso, au Nord, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Cet important projet de désenclavement des deux rives du fleuve Sénégal a un coût global de 54 milliards de francs Cfa. Il est financé par la Banque africaine de développement (44 millions d’euros), l’Union européenne (20 millions d’euros), la Banque européenne d’investissement (Bei). La contrepartie du Sénégal et de la Mauritanie est de cinq millions d’euros.
Vieille doléance des populations du Fouta, le pont de Halwar est devenu une réalité. La construction de cet ouvrage a coûté près de 5 milliards F Cfa, avec l’appui de la Grande Bretagne. L’édifice de 123 mètres de longueur soutient la mise en valeur du potentiel agricole et pastoral dans la zone nord, en plus d’assurer aux populations riveraines un meilleur accès aux services sociaux de base. Par ailleurs, la réhabilitation du pont Moustaph Malick Gaye, à Saint-Louis, entre dans ce même cadre, visant à améliorer la mobilité.
La jonction entre la boucle du Boudié, située dans le département de Sédhiou, et celle de Kalounayes, dans le département de Bignona, est devenue une réalité grâce à la construction du pont de Marsassoum. L’avènement de cet édifice marque la fin du calvaire des usagers de la Route nationale n°4 à destination de Sédhiou et Kolda. Ce joyau raccourcit les distances en évitant un grand détour via le carrefour Diaroumé (commune Bounki-ling) pour relier le Pakao ou le Fouladou. Le pont Famara Ibrahima Sagna, son appellation officielle, a nécessité un investissement de 20 milliards F Cfa de la part de l’Etat du Sénégal.
Dans le cadre du Programme spécial du désenclavement (Psd), plus de 150 milliards de F Cfa ont été investis pour la réalisation de routes et ponts en Casamance par l’Etat du Sénégal. On peut citer la réhabilitation de la Route nationale qui relie Sénoba à Ziguinchor, la boucle du Fogny partant de Bignona jusqu’à Djibidione via Sindian, le pont de Baïla actuellement en cours d’achèvement et celui de Diouloulou dont la réalisation se poursuit en ce moment.
Faisons remarquer que le désenclavement de la Casamance, devenu une réalité sous Macky Sall, laisse présager de jours meilleurs pour la région la plus fertile du pays. La réalisation d’infrastructures de désenclavement et la politique socio-économique de base dans les localités du Sud, ainsi que la prise en charge des questions administratives et de développement durable ont fini de pacifier définitivement cette partie australe du pays.
D’autres mesures dont la construction de 13 autoponts, avaient été engagées par le gouvernement à travers la capitale. Ces initiatives entrent dans le cadre très ambitieux du programme de construction de 18 autoponts et ponts dans les régions de Dakar, Sédhiou et Saint-Louis. Dans l’agglomération de Dakar, les premiers travaux sur la Vdn ont été livrés dans les délais fixés, voire avec 5 mois d’avance (les travaux de l’autopont de Saint-Lazare qui devaient durer 18 mois n’en prendront finalement que 13).
L’autopont de la Cité Keur Gorgui, avec un linéaire de 202 mètres, est accessible depuis avril 2020. D’autres autoponts sont aussi disponibles à travers la capitale. Il s’agit de ceux de carrefour Pikine, Lobath Fall, Keur Massar, Yoff et Seydou Nourou Tall. En attendant Khaar Yalla, Front de terre, Cheikh Anta Diop et Jvc. Au-delà de l’amélioration de la mobilité urbaine, les ouvrages participent à l’aménagement d’un meilleur cadre de vie pour les riverains. Les travaux de construction des autoponts à Dakar prévoient également la réalisation d’aménagements urbains et paysagers autour de l’ouvrage, avec la présence de surfaces pavées et végétalisées, d’allées piétonnes, d’aires de jeu, etc.
Aguène, Diambogne, Aline Sitoé
Ces deux navires jumeaux, fruit de la coopération sénégalo-coréenne, Aguène et Diambogne, d’une capacité de 200 passagers et 13 camions de 35 tonnes de charge chacun, se sont ajoutés à Aline Sitoé Diatta, pour participer aux efforts de désenclavement de la région naturelle de Casamance en offrant une desserte plus en profondeur des terroirs sud de notre pays. Ces investissements destinés à l’amélioration des services de transport maritime ont été financés pour près de 48 millions de dollars, par le Fonds coréen de coopération pour le développement économique de la Korean-Eximbank.
Ce financement a permis, outre l’acquisition des deux navires, la construction des infrastructures portuaires de Ndakhonga à Foundiougne, disposant d’une gare maritime moderne équipée dont les travaux ont été achevés en 2015, et la réalisation à Ziguinchor d’un complexe frigorifique d’une capacité de 2000 tonnes pour le conditionnement et la conservation des fruits et produits de la pêche.
D’autres investissements sont en vue, notamment l’acquisition d’une drague, accompagnée de deux barges et deux remorqueurs, pour l’entretien et la sécurisation des voies navigables, sans oublier la construction, à Ndakhonga, d’un terminal d’hydrocarbures avec une zone de stockage de produits pétroliers, pour diversifier les sources d’approvisionnement.
Relance du chemin de fer
Inexploité depuis 2018, le chemin de fer entre Dakar et les régions intérieures fait l’objet de travaux de rénovation pour la relance des services ferroviaires. Le chantier en cours porte sur 8 lignes totalisant une distance de 2000 km. Lancés en février 2023, les travaux consistent en une réhabilitation provisoire, en attendant la reconstruction du réseau dont la mise en service initiale date de l’époque coloniale. La modernisation des axes stratégiques du réseau national nécessite plus de 2, 9 milliards d’euros, soit plus de 1915 milliards F Cfa.
Aibd et aéroports régionaux
L’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) est une infrastructure majeure dans la promotion de la destination Sénégal en tant que porte d’entrée et de sortie du territoire. L’infrastructure, cinq fois plus grande que l’aéroport Léopold Sédar Senghor, pour le terminal passager, a une capacité de traitement de 3 millions de voyageurs par an, extensible à 10 millions, et de 50 000 tonnes, pour le terminal fret. Il dispose de six passerelles télescopiques, d’une piste de 3500 mètres de long et de 75 mètres de large. Une première et un joyau dans l’espace Asecna, et qui est en fait, à la fois, un hub aérien et un pôle d’opportunités économiques. Le projet de reconstruction du réseau d’aéroports fait partie des points-clés de la stratégie de développement du Plan Sénégal émergent. Le gouvernement a mis depuis longtemps l’accent sur la nécessité de dynamiser le réseau d’aéroports régionaux, car il s’agit là d’une condition préalable importante à l’essor économique des régions, notamment des régions géographiquement très isolées. Grâce à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), en combinaison avec un réseau d’aéroports régionaux, notre pays est devenu un important nœud aérien de l’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, l’aéroport Ous-mane Masseck Ndiaye de Saint-Louis est livré, tout comme ceux de Tambacounda, Kédougou et Ziguinchor, tandis que ceux de Linguère et Ourossogui sont à un taux d’exécution de 65%. Par cette politique de construction d’aéroports régionaux, l’Etat entend booster l’offre domestique grâce à la compagnie Transair, mais également Air Sénégal qui dessert l’intérieur du pays à partir de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Yoff.
Meïssa Mahécor DIOUF
Ingénieur en Gestion de la Mobilité,
Des Transports et de la Logistique,
Adjoint au Maire de Fatick