Le Parc national des oiseaux du Djoudj est un écosystème important, voire capital, a estimé lundi, le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, Alioune Ndoye, saluant le travail des hommes «engagés et compétents» pour la préservation de ce site qui s’étend sur 16 000 hectares dans le delta du Sénégal (Nord). «Cet écosystème-là, aujourd’hui, il est capital. Djoudj est quelque chose d’important par rapport justement à ses oiseaux migrateurs et autres», a-t-il déclaré à des journalistes.

                                     Parc national des oiseaux du Djoudj

Le ministre de l’Environ­nement, du développement durable et de la transition écologique, Alioune Ndoye, participait à la journée pour le Dénombrement international d’oiseaux d’eau (Dioe), édition 2024. «Cette manifestation permet […] de revoir le parc et de voir les difficultés ou contraintes auxquelles les hommes qui sont ici font face. Beaucoup de menaces sur cet écosystème qui est extrêmement important, mais qui est également fragile comme tous les écosystèmes», a-t-il ajouté.

Aussi le ministre Alioune Ndoye a-t-il salué le travail des agents publics préposés à la préservation de ce site. «Heureusement, nous avons là des hommes compétents, engagés, aussi bien des hommes du département que de tous les villages environnants qui collaborent dans ce travail de protection et de préservation de cet endroit hypersensible et hyper important qui nécessite d’ailleurs des investissements», a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Environ­nement a rappelé que le Parc national du Dioudj est un site de reproduction pour plusieurs espèces d’oiseaux. «La nature, a-t-il relevé, est extrêmement bien faite et chaque élément a sa place et son rôle.»

En prélude au Dénom­brement international d’oiseaux d’eau, Alioune Ndoye a effectué une visite à la Réserve spéciale de faune de Guembeul (Rsfg), ce dimanche 14 janvier. Le Dénombrement international d’oiseaux d’eau (Dioe) est un programme de suivi des effectifs d’oiseaux d’eau, coordonné depuis 1967 par Wetlands International, bras technique de la Convention Ramsar sur les zones humides. Le dénombrement est effectué au niveau international, lit-on dans une note de presse. Le même document renseigne que pour l’édition 2024, la sterne royale «Thalasseus maximus» a été choisie comme oiseau parrain, précisant que ce choix s’explique par le fait que cette espèce a été la plus touchée par l’épidémie de la grippe aviaire en 2023.