Les acteurs de la presse se sont officiellement émus hier de l’état des médias dans ce pays, et en appellent à des Assises nationales du secteur. L’idée est louable, mais tous savent qu’il faudrait bien de préalables pour la mettre en œuvre. Les intérêts sont tellement divergents qu’il est déjà incroyable que tout ce monde ait pu parler d’une seule voix. Comment pourrait-on demander à des salariés de défendre la cause d’un patron qui leur doit des mois de salaire ? Pourquoi les médias écrits devraient soutenir une «presse en ligne» dont l’exercice favori est de piller le contenu des journaux ?