C’est un mouvement porté sur les fonts baptismaux il y a juste six mois et qui se veut une alternative sérieuse pour faire de Rufisque une ville dynamique. El Hadj Amadou Samba, président de l’Alliance nationale pour le développement durable (Andd), a justifié dimanche le sens de son engagement. «Rufisque est une ville importante qui a beaucoup d’atouts et de possibilités (…). De plus en plus nous vivons des difficultés dans différents domaines. Entrant dans la scène politique, nous avons ainsi voulu prôner les valeurs d’inclusion, de transparence, d’équité. Sur ce, nous sommes venus avec une approche qui se veut innovatrice. Nous voulons prôner une politique qui se base sur des orientations claires», a-t-il posé. Cela dit, le prétendant à la Magistrature municipale a levé un pan du voile sur le programme qu’il compte proposer aux Rufisquois dans sa quête de suffrages pour les Locales à venir. «Nous comptons développer une synergie en usant d’approches innovatrices pour faire de Rufisque une ville dynamique. Nous avons décliné des orientations que nous avons adoptées sur la base d’études de préfaisabilité en travaillant avec des connaisseurs, des experts qui, chacun dans son domaine, excellent», a expliqué le cadre à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) qui ne se réclame d’aucun parti politique. «Sur ce, nous avons dégagé des orientations qui concourent à dynamiser davantage cette ville en lui offrant une économie plus viable, et sur le plan environnemental en essayant de faire à terme de Rufisque une ville verte viable», a-t-il poursuivi lors de son échange avec les membres de la plateforme Ndam rék qui organisent des rencontres mensuelles avec les prétendants à la mairie. Il a dans son développement agité la création d’un lac artificiel pour l’aquaculture dans la zone de Lendeng, la valorisation des 7 000 mètres sur la façade atlantique avec l’implantation de commerces, restaurants, salles de spectacle, entre autres. «Ce n’est pas en recrutant des centaines de jeunes dans nos collectivités qu’on va développer la Ville. Il faut la mise en place de chaînes de valeurs», a soutenu M. Samba, appelant à l’adhésion des Rufisquois à sa «politique inclusive». Le mouvement a, à son actif, entre autres une campagne de reboisement dans certains quartiers de Rufisque, la remise d’un don à la Maison d’arrêt. «Cela entre dans le cadre des activités citoyennes et responsables que nous prônons», a estimé M. Samba, convaincu que l’ère d’une nouvelle manière de faire la politique s’impose désormais.