Les cités Médinatoul Mounawara, Salam, Sococim, Arafat, Firdaws, Serigne Babacar et autres, situées autour du village traditionnel de Keur Daouda Sarr, dans la commune de Sangalkam, appellent les autorités à se pencher sur leur situation, à savoir un sérieux problème d’inondations et d’assainissement.Par Alioune Badara NDIAYE –
Les nouvelles cités autour du village traditionnel de Keur Daouda Sarr, situées dans la commune de Sangalkam, veulent de meilleures conditions d’existence. Sans infrastructures de base et confrontées à de récurrents problèmes d’inondations et d’assainissement, les cités Médinatoul Mounawara, Salam, Sococim, Arafat, Firdaws, Serigne Babacar et autres appellent les autorités à se pencher sur leur situation. «On vit des situations difficiles à chaque hivernage avec les inondations. Ce sont les populations qui contribuent pour louer des pompes afin d’évacuer les eaux», a rappelé le week-end Samba Dème, habitant de la zone. «La zone souffre d’enclavement ; il n’y a pas de route. C’est la raison qui fait que le camion de ramassage des ordures ne peut y accéder. C’est une charrette que nous avons achetée qui fait la collecte des ordures ; un moyen insuffisant pour assurer la salubrité des lieux», a relevé Elisabeth Niane, présidente du Gie Kaay Bakh. La structure a organisé samedi, une grande opération de clean day pour débarrasser ces cités de leurs dépôts sauvages constatés en divers endroits. «C’est la deuxième édition après celle de l’année dernière. Il est nécessaire certes de sensibiliser après cette opération, mais il nous faut davantage l’aide des autorités pour juguler ce problème de l’insalubrité», a soutenu la présidente, saluant l’accompagnement de la Sonaged pour cette journée importante.
Une opération que Daouda Diagne, chef de village de Keur Daouda Sarr, a magnifiée à sa juste valeur. «Le village de Keur Daouda Sarr a considérablement grandi avec une dizaine de cités tout autour. Ceci doit être accompagné d’infrastructures», a noté M. Diagne. «Nous avons besoin d’une école pour contenir les jeunes obligés de se rendre à Keur Ndiaye Lô pour apprendre. Nos femmes aussi se déplacent sur de longues distances en quête de marché. C’est inconcevable car on doit avoir un marché dans la zone», a-t-il noté, saluant la construction en cours du poste de santé. Il a aussi souhaité le raccordement de la zone au réseau pour résoudre les inondations qui représentent un des plus grands problèmes qu’ils vivent.
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