Le dispositif de sécurité déployé en France, à l’occasion de la demi-finale de Coupe du monde opposant les Bleus au Maroc, ce mercredi, est doublé par rapport à celui mis en place samedi dernier. 10 000 policiers et gendarmes doivent être mobilisés dont 2200 à Paris. La vigilance se porte en particulier sur l’avenue des Champs-Élysées, alors que la maire du VIIIe arrondissement de Paris a réclamé sans succès sa fermeture aux voitures à partir de 20 heures.
Les tristes précédents de 1998 et 2018
«Je souhaitais éviter que des voitures se mélangent aux piétons qui ne resteront pas sur la chaussée», explique Jeanne d’Hauteserre. L’édile a en effet en mémoire le drame du 12 juillet 1998, quand une conductrice, sujette à des problèmes mentaux et prise de panique, était parvenue à s’introduire sur les Champs, au nez et à la barbe des autorités, et avait renversé des dizaines de personnes venues fêter la victoire des Bleus. L’auteure de ces faits avait par la suite été jugée irresponsable pénalement. Aucun procès n’avait eu lieu.
Plus récemment, en juillet 2018, après la victoire de la France face à la Croatie, les Forces de l’ordre n’étaient pas parvenues à endiguer des rixes dans la capitale. Le Drugstore Publicis, situé avenue Marceau, avait été pillé par une trentaine d’individus cagoulés, lesquels avaient été dispersés à coups de gaz lacrymogène, la densité du trafic et de la foule compliquant d’éventuelles interpellations.
Avec lequipe.fr