Des retraités qui ne veulent pas baisser les bras ou ne se sentent pas encore l’âme de se rassembler autour de damiers sur les Grand’Places, cela fait plaisir à voir. L’initiative de ces retraités d’université est à saluer. Il n’est pas plus aberrant que de croire que l’on est au crépuscule de ses forces quand on a atteint la soixantaine et que l’on n’est plus que bon pour le rebus. Il est d’ailleurs incompréhensible que, pour des fonctions politiques, l’âge de la retraite soit repoussé le plus possible, alors que pour des fonctions administratives et intellectuelles, qui sont plus productives, on s’y accroche.