Y aurait-il des pratiques discriminatoires à l’Université Cheikh Anta Diop ? Le Sudes/Esr le dit clairement en citant l’exemple de leurs camarades «Maïmouna Fadiga et Sokhna Diouf, anciennement professeurs techniques à l’Ensetp, sont titulaires de doctorat. Nonobstant les dispositions très claires de la loi n° 2016-07 du 19 février 2016, modifiant la loi 81-51 portant statut des enseignants des universités modifiée, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) n’a pas voulu les rétablir dans leurs fonctions de Maîtres de conférences assimilés. Alors même que leur établissement a émis un avis favorable, comme la commission d’avancement de l’Université.» En outre, le syndicat cite l’exemple de «deux jeunes majors, recrutés par l’Ins­titut des droits de l’Homme et de la paix (Idhp), suivant une procédure régulière reconnue par la Cour suprême du Sénégal, butent sur un refus catégorique de l’Ucad». Au final, le Sudes/Esr a décidé «d’accompagner les personnes discriminées jusqu’au bout, surtout que les autorités constituées n’entendent pas y remédier pour rétablir la primauté du droit et faire respecter la justice rendue au nom du Peuple sénégalais».