Le souverain pontife fait toujours face des problèmes de santé. Agé de 85 ans, le souverain pontife a été obligé de procéder au report de son voyage en République démocratique du Congo (Rdc) et au Soudan du Sud, prévu du 2 au 7 juillet. L’annonce de ce report a été faite par le Saint-Siège vendredi dernier. Les douleurs qu’il subit au niveau du genou sont à la base de ce report du voyage du pape. Dans un communiqué, le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, ­déclare en effet : «Acceptant la demande de ses médecins, et afin de ne pas compromettre les résultats des thérapies du genou en cours, le Saint-Père, à son grand regret, est contraint de reporter son voyage […] à une date ultérieure qui reste à définir.»
C’est au moment où les préparatifs de la visite pontificale battaient leur plein que cette surprenante annonce est tombée. Le Vatican ayant lui-même dévoilé le programme détaillé de ce voyage de six jours, lors duquel le souverain pontife devait se rendre à Kinshasa, Goma et Juba. Le communiqué ne mentionne pas le voyage au Canada prévu du 24 au 30 juillet, au cours duquel le pape devrait renouveler ses excuses pour les violences perpétrées pendant des décennies dans des pensionnats pour autochtones, renseigne-t-on encore.
Un report de la visite du pape au pays des Cèdres, prévue au mois de juin, avait été annoncé au début du mois de mai, avec «des raisons de santé» brandies pour le justifier. Souffrant de ­fortes douleurs au genou droit, le souverain pontife argentin apparaît depuis début mai en fauteuil roulant et a annoncé devoir subir des infiltrations, des injections d’anti-inflammatoires à base de corticoïdes. «Cela fait un moment que je suis dans cet état, je n’arrive plus à marcher», ­avait-il confié en mai dans une ­interview au quotidien italien Corriere della Sera, après avoir été obligé d’annuler ­plusieurs rencontres prévues à son agenda.
Le souverain pontife souffre aussi de douleurs à la hanche qui le font boiter et a subi en juillet 2021, une délicate opération au colon. Déjà, ce dimanche, au cours de son Angélus dominical, François exprimait «sa grande tristesse» après le report de ce voyage pontifical, présentant du coup ses excuses aux «populations» et aux «autorités» des deux pays.