Indignation, désolation et tristesse. Ce sont les mots que le Ministre de l’éducation nationale (Men) a utilisés pour manifester son ressenti après avoir rendu visite aux élèves blessés lors d’un accident et évacués au Chu de Tamba. Moustapha Guirassy s’est dit profondément atterré par la tragédie qui a touché le collège de Saré Coly Salé, un établissement situé dans la circonscription de Vélingara. Le drame a fait deux morts et plusieurs blessés graves.Par Abdoulaye FALL –

 Ce dimanche n’aura pas été de tout repos pour le ministre de l’Education nationale. Un de ses établissements a été touché par un accident d’une très rare violence. Il s’agit du Collège d’enseignement moyen de Saré Coly Salé, situé dans la circonscription éducative de Vélingara, dont les élèves ont subi un gros choc ce samedi. Deux pertes en vie humaine ont été dénombrées : il s’agit d’un élève et du chauffeur de leur véhicule entré en collision avec un camion. «Nous sommes ici pour rendre visite aux blessés, leur apporter le soutien nécessaire et compatir à la douleur des familles, a prononcé Mous­tapha Guirassy. Nous les avons rencontrés et avons échangé avec le personnel médical. Ce dernier nous a d’ailleurs rassurés quant à leur prise en charge. Ils sont bien suivis et bien pris en charge.» Aux parents et autres accompagnants, il a tenu à préciser qu’il s’occupera de tout le nécessaire relatif à leur prise en charge. «Déjà, relève-t-il, la Première Dame m’a appelé par téléphone dès les premières heures du drame pour s’enquérir de la situation des élèves. Profondément attachée à tout ce qui touche l’école, je demeure convaincu quant à son implication dans la prise en charge des blessés et même des personnes décédées», espère Moustapha Guirassy.

Après Tambacounda, le ministre promet de se rendre à Saré Coly Salé, localité où habitent les élèves. Une occasion pour lui de présenter les condoléances de l’Etat de manière générale, du gouvernement et du département ministériel qu’il dirige. «Ce qui s’est passé est très dur, a noté le ministre. Cependant, il y a une part de responsabilité de l’homme.» D’où son appel à plus de prudence et de responsabilité sur les routes. «Il faut avoir du respect pour les autres. Il faut beaucoup plus de responsabilité, de prudence et surtout de civisme sur les routes, insiste Moustapha Guirassy. Aucune richesse ne pourra être bâtie si elle n’est pas adossée aux valeurs civiques. Et c’est tout le sens de la transformation éducative de l’école en une société éducative. Chacun doit participer à l’effort d’éducation», exhorte le Men.
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