Le ministre des Forces armées, en compagnie du chef d’état-major général des Armées, a rendu visite hier aux militaires de la Zone militaire no 4. Sur place, Me Sidiki Kaba a assuré que des réponses concrètes vont être apportées à toutes les questions soulevées par les autorités militaires pour mieux faire face aux défis auxquels ils font face dans cette zone stratégique.

Me Sidiki Kaba, flanqué du Chef d’état-major des armées (Cemga), a rencontré hier les militaires de la zone sud-est basés au camp Mamadou Lamine Dramé de Tambacounda. Une visite pour remonter le moral aux troupes. «Il s’agissait de profiter de l’occasion, en compagnie du Cemga, pour constater de visu la situation du terrain et s’enquérir aussi de l’état social des troupes et de leurs différentes conditions de vie et de travail. J’ai aussi profité pour voir l’état des équipements et des infrastructures», précise-t-il. Sur place, il a écouté le commandant de la Zone militaire du sud-est exposer les doléances de ses hommes. Et il annonce des réponses claires à celles-ci : «Et c’est pourquoi il y aura une bonne prise en compte des préoccupations formulées pour que ces hommes et femmes qui veillent à la sécurité des populations et de leurs biens soient dans de bonnes conditions d’existence et de travail. Sous peu, des réponses concrètes vont être apportées à l’ensemble des doléances formulées. Cela, pour que le travail puisse se faire comme il se doit.» La Zone militaire no 4 est très stratégique, vu sa position carrefour avec 4 pays de la sous-région. «Et dans un contexte où il y a une recrudescence des actes terroristes, faire preuve d’anticipation est très fondamental. Il faut qu’on travaille à mettre les troupes dans de bonnes conditions pour pouvoir parer à toute éventualité», déclare le ministre des Forces armées. En tout cas, Me Sidiki Kaba rassure ses hommes : «Les dispositions sont prises en ce sens. Déjà, les forces de défense du pays ont mené un grand rôle dans la lutte contre le grand banditisme, les crimes transfrontaliers, le trafic de bois et de faux médicaments, entre autres. Aujourd’hui que la volonté du chef de l’Etat est de mieux les accompagner avec déjà le relèvement de la Bja et les dispositions prises pour renforcer leurs conditions de travail, c’est sûr que les choses iront mieux», rassure le ministre des Forces armées.