Des revendications, les acteurs du théâtre à Rufisque en ont. Et ils ont tenu à les exprimer lors de la Journée mondiale du théâtre a été célébrée dimanche par les acteurs rufisquois au centre culturel Maurice Guèye sur initiative de la fondation Sococim. Sur scène, il y avait cinq troupes dont Watt gaal yeggo, Les espoirs de Rufisque, Dekkou Xam Xamm, qui ont exposé leur savoir-faire mais aussi les problèmes du théâtre rufisquois. Comme principale doléance, cependant, le manque de salle de spectacle que les artistes locaux dénoncent depuis des années. «Chaque année nous faisons une randonnée en profitant de la journée mondiale du théâtre pour rappeler aux autorités que les acteurs sont là et que le secteur ne doit pas être oublié d’autant plus qu’on parle de Rufisque ville historique et culturelle. Il nous faut un lieu où les acteurs culturels puissent s’exprimer», a évoqué Arona Seck, metteur en scène et membre de l’association Les amis du théâtre. «Les acteurs sont en train de travailler comme en attestent les prestations que nous sommes en train de voir sur cette avec les différentes troupes. C’est dire que le théâtre vit à Rufisque», a relevé Marème Niang, présidente d’Arcots Rufisque non sans déplorer le manque d’espace. «Si ce n’était pas la fondation Sococim à travers le centre culturel Maurice Guèye on n’aurait pas un espace pour montrer ce que nous faisons», a-t-elle relevé. Elle a d’ailleurs fait savoir que les acteurs du théâtre ont concocté un mémorandum sur le sujet qu’ils comptent déposer auprès des autorités. «Nous avons fait un mémorandum que nous allons déposer auprès des maires de Rufisque que ce soit celui de la ville, de Nord, de l’ouest ou de l’Est. Nous voulons que dans chacune des communes qu’il soit érigé un centre culturel pour permettre aux artistes de s’activer dans le domaine», a-t-elle noté.
Outre les infrastructures, la présidente de l’Arcots départementale a aussi évoqué la question du financement et de la formation comme autres goulots étranglant l’épanouissement du théâtre à Rufisque.
Par Alioune Badara NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn
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