#Thiès 18ème édition du Forum islamique pour la paix : L’Ujms plaide pour un Sénégal de paix face au Covid-19

Un Sénégal de paix pour mieux faire face aux conséquences de la pandémie du Covid-19, telle est la quintessence du message délivré à la jeunesse par le président de l’Union de la jeunesse musulmane du Sénégal (Ujms), Ahmed Saloum Dieng. Il s’exprimait en marge de la 18ème édition du Forum pour la paix. Sous le thème : «Impact du Covid-19 sur la société humaine», le forum a regroupé, pendant deux jours, à Thiès, d’éminents chercheurs universitaires, intellectuels de haut niveau et islamologues. «C’est une question d’une brûlante actualité, parce que le Sénégal à l’instar des autres nations, vit dans la tourmente de cette pandémie qui n’a pas encore dit son dernier mot», dit-il. Surtout «qu’elle a engendré des conséquences lourdes pour un pays sous développé avec des moyens de résilience très limités. L’impact du Covid se fait ressentir à toutes les échelles de la vie du Sénégal. Sur les plans social, éducatif, économique et même religieux, aucun segment n’est épargné». Pour simplement signaler «l’urgence qu’il y a de se pencher sur la question pour trouver des moyens aptes à amoindrir ses effets sur le vécu des Sénégalais». Ainsi il a souligné la nécessité de maintenir le climat de paix, de tolérance et d’unité pour une stabilité au Sénégal. Et de se réjouir «du climat d’apaisement qui prévaut présentement après les violences meurtrières et leurs corolaires de troubles qui ont traversé le pays en début mars». Ahmed Saloum Dieng a salué «le rôle éminent joué par les autorités religieuses et les différents khalifes généraux de confréries pour un retour au calme et à la sérénité, mais aussi l’esprit de dépassement et le sens de l’écoute du chef de l’Etat qui a prêté une oreille attentive aux angoisses de la jeunesse et à la demande du Khalife Serigne Montakha Mbacké pour aller vers l’apaisement». Sans oublier, «l’esprit de responsabilité des différents acteurs politiques de l’opposition comme du pouvoir et les acteurs de la Société civile qui ont tous accédé à la demande du khalife Serigne Mountakha en renonçant à leurs manifestations pour éviter le basculement dans la violence». Dans sa conclusion il a invité l’Etat et «à se pencher davantage sur la jeunesse qui représente plus de 70% de la population et qui ressent des angoisses par rapport à son avenir et même son présent fait de précarité dans un monde en crise».