#Thiès – 297 jeunes enrôlés dans le cadre du Pasped : Lueur d’espoir sur les rails

Dans le cadre du Projet de lutte contre la migration irrégulière (Pasped), 297 jeunes viennent d’être enrôlés dans la région de Thiès. De quoi susciter l’espoir chez les populations jeunes de la Cité du Rail.Par Ndèye Fatou NIANG(Correspondante)
– «L’espoir pourrait renaître avec le Projet de lutte contre la migration irrégulière (Pasped) qui vient d’ouvrir les portes d’une bonne insertion professionnelle», ont soutenu des jeunes, bénéficiaires dudit projet, qui ont reçu, hier à l’auditorium de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt), leurs attestations. 297 jeunes de la région de Thiès vont bénéficier d’un stage rémunéré pendant un an. Ils vont intervenir dans tous les domaines d’activités économiques dans la région de Thiès, notamment le commerce, les bâtiments et travaux publics, la pharmacie, le solaire…a expliqué le directeur de l’Agence régionale de développement (Ard) de Thiès, Dr Oumar Faye. Ce recrutement, renseigne-t-il, «est surtout pour montrer aux jeunes que c’est possible de réussir ici au pays, mais également leur montrer que c’est important de faire des études, et qu’après les études, ils ont la possibilité d’avoir un stage rémunéré». Il s’y ajoute, poursuit Dr Faye, «les opportunités données aux stagiaires de connaître l’entreprise et de mettre à l’épreuve leurs capacités et pouvoir développer leur rentabilité. Et ceci afin de s’insérer dans les entreprises».
Revenant sur la première phase de la composante 3 du Pasped qui vient d’être clôturée, elle visait, selon le patron de l’Ard de Thiès, «à insérer 250 jeunes diplômés dans les trois départements de la région de Thiès». Il explique que le processus a démarré par «l’élaboration d’une cartographie des entreprises de la région de Thiès, avant d’analyser les besoins en termes de ressources humaines. A la suite, on a fait un appel à candidature pour recueillir les profils des jeunes diplômés. Et on a eu une base de données de 250 jeunes qui nous a permis de pouvoir corréler les besoins des entreprises et les profils. Les choix ont ensuite été opérés par les entreprises elles-mêmes. A partir de ce processus, on a réussi à Thiès, à insérer 297 jeunes diplômés, ce qui va au-delà de l’objectif de 250 stagiaires qu’on avait au départ».
Au total, 150 entreprises ont reçu des stagiaires au cours de cette première phase, dit-il. «35 parmi les stagiaires ont finalement décroché un emploi. Et à la fin du projet, 30 entreprises ont promis aux jeunes des contrats à durée indéterminée et 60 entreprises souhaitent conserver leurs jeunes stagiaires. D’autres sont également dans les dispositions d’étudier les voies et moyens d’offrir à ces jeunes des opportunités».
A ce titre, Dr Oumar Faye de souligner qu’il faut maintenant «qu’on réfléchisse sur la convention Etat-Employeur, pour voir comment les entreprises, qui veulent maintenir les jeunes et qui n’ont pas les moyens, pourront avoir l’accompagnement de l’Etat, pour maintenir leurs stagiaires mais également développer leurs compétences pour faciliter leur insertion». Ainsi, ce programme financé par l’Union européenne dans 6 régions du Sénégal, mis en œuvre par la Coopération italienne avec l’appui des Ard, veut redonner l’espoir aux jeunes sénégalais pour combattre l’émigration clandestine. Lequel programme va démarrer sa deuxième phase en 2022 avec l’ouverture de la cartographie à d’autres entreprises.
nfniang@lequotidien.sn
1 Comments
Je suis intéressé pour ce recrutement.