Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions féminine n’a pas été très tendre, ce vendredi, pour les Aigles de la Médina qui affronteront notamment l’Association Sportive des Forces Armées Royale (Asfar), victorieuse de l’édition en 2022.

Les Sénégalaises ouvrent contre l’Asfar
Le club marocain, avec les Mamelodi Sundowns, sera logiquement un des grands favoris pour le titre, d’autant plus que la compétition se déroulera en terre marocaine du 9 au 23 novembre. D’ailleurs, les championnes du Sénégal débutent contre l’équipe du pays-hôte. Un gros challenge d’entrée.
Qualifiées via le tournoi zonal en août dernier, elles sont aussi tombées sur les Congolaises du Tout-Puissant Mazembe, qui en seront à leur deuxième participation.
Dans ce Groupe A, les partenaires de Sadigatou Diallo devront également s’employer face aux Sud-africaines de l’University of the Western Cape Women’s F.C. A l’image des Aigles de la Médina, la formation sud-africaine arrive pour la première fois dans la compétition, après avoir remporté le tournoi de la Cosafa.

Cheikh Oumar Diouf : «On croit aussi en nos chances»
Au micro de wiwsport, Cheikh Oumar Diouf, entraîneur des Aigles de la Médina, a réagi au tirage au sort. «On est le petit poucet, donc on y va pour apprendre, comme c’était le cas lors du tournoi de qualification. Mais on essaiera de trouver des portes pour réaliser quelque chose. S’il y a possibilité de faire quelque chose, on ira à fond.»
Qu’en est-il de l’Asfar, premier adversaire des Aigles et une des équipes favorites de la compétition ? «Nous sommes conscients qu’elles viendront pour remporter la compétition. C’est une grande équipe. Elles sont habituées à jouer cette compétition, contrairement à nous qui serons à notre première participation. On est calmes, mais on essaiera de faire de bons résultats», promet le technicien sénégalais. Qui compte sur son groupe : «On croit aussi en nos chances de pouvoir nous qualifier pour le second tour. On a l’effectif pour y arriver. On a des internationales, des joueuses qui commencent à avoir l’expérience des grandes compétitions et qui comprennent le football de haut niveau. On va mettre toutes les chances de notre côté pour réaliser quelque chose.» Qu’en est-il de la préparation ? «On est en regroupement depuis deux semaines. On est en train de travailler, notamment avec le préparateur physique et l’entraîneur adjoint qui font un travail extraordinaire en ce sens. Les filles savent ce qui les attend. On n’y va pas pour faire du tourisme. On y va pour essayer de vraiment gagner quelque chose, notamment pour se qualifier pour le dernier carré.»