Pour sa première grande interview depuis son retour sur le banc du TP Mazembe, Lamine Ndiaye, dans un entretien avec le site du club, s’est penché sur bien des sujets, notamment son histoire passionnelle avec les Corbeaux et ses relations avec le président du club, Moïse Katumbi. Morceaux choisis.
Sur son retour au Tpm et ses relations avec Katumbi
«Avec le président, nous n’avions jamais coupé les ponts. Il nous arrivait de nous parler. Nous avions gardé de bonnes relations. C’est un monsieur très exceptionnel. Il m’a beaucoup aidé dans le travail, il ne lésinait pas sur les moyens pour mettre tout le monde à l’aise, pour être performant. Quand il m’a appelé en mai dernier, je n’ai pas hésité. C’est ma vie, je m’identifie à ce club. Je n’ai même pas réfléchi»
Ambiance des retrouvailles
«On était content de se revoir. Ça faisait 8 ans qu’on n’était pas retrouvés… Le travail a tout de suite commencé deux jours plus tard. On s’est retroussé les manches, on a défini les contours de ce qu’on voulait. On a fait comprendre aux joueurs qu’il fallait se battre pour gagner sa place. Je n’en connaissais aucun, c’est donc à partir de ce que je pouvais voir sur le terrain que j’allais juger et décider. Ce n’était pas facile, surtout pas gagné d’avance. C’était très dur, les joueurs n’ont pas lésiné sur les efforts… »
L’importance de la solidité défensive
«Quand tu construis un bâtiment et que la fondation n’est pas solide, il ne tiendra pas longtemps. Quand on parle de défense, c’est l’ensemble de l’équipe, avec une organisation qui te permet de récupérer le ballon et de t’en servir convenablement pour pouvoir marquer des buts… C’est ma philosophie, je préfère avoir un capital but avec plusieurs joueurs que de miser sur un seul joueur. Mais si un joueur est exceptionnel, je le prends. Mais quand tu as des attaquants capables de claquer des buts, des milieux qui marquent des buts importants ou encore des défenseurs qui réussissent à marquer sur des coups de pied arrêtés, ça bonifie l’équipe.
Mauvais départ en Ldc avec une défaite en Egypte
«Le match contre Pyramids au Caire, c’est le mauvais match. On était très moyen et moins, je pense qu’il y avait de la place pour ne pas perdre. C’est sur une faute d’inattention qu’on encaisse un but qui nous coûte. Après face à Mamelodi Sundows, l’enjeu était simple : si les joueurs voulaient passer pour des moins que rien, ce jour-là, il fallait juste courber le dos et se laisser taper. On devait faire mieux puisqu’il n’y a pas une équipe au monde qui ne perd pas. Mamelodi restait sur une série d’invincibilité, mais malgré son potentiel, il avait des failles dans tous les compartiments du jeu. On était sur notre terrain et notre public. J’ai fait comprendre aux joueurs qu’ils pouvaient, avec de la chance, renverser cette équipe sud-africaine. Finalement, ils l’ont fait»
Prochain match contre Pyramids
«Le 24 février prochain, c’est un autre tournant de la saison. Tout sera conditionné par ce match. Nous travaillons pour avancer et comptons sur l’appui de toute la famille Mazembe pour atteindre nos objectifs.»
Avec tpmazembe.com