Au quotidien, des personnalités ou de simples anonymes sont victimes des dégâts d’internet. Les données personnelles sont exposées soit par ignorance par les personnes elles-mêmes soit par des individus malintentionnés. Hier à l’occasion des «Gran­des conférences» de l’Ecole doctorale des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (Edjpeg) de l’Ucad, Dr Nathalie Mallet-Poujol a été invitée à parler du thème «Internet et droit de l’oubli numérique». Elle a axé son exposé sur le règlement européen sur la question. D’emblée, Mme Nathalie a défini le droit de l’oubli numérique comme étant le système de suppression de données sur la toile. Cette initiative peut être une sollicitation d’une personne qui se sent touchée dans sa dignité. Elle peut également venir par exemple d’un adulte qui ne désire plus voir ses images qu’il avait publiées lorsqu’il était encore gamin. Cependant, précise la conférencière, «ce droit à l’oubli ne peut pas conduire à l’effacement des données contenues dans des archives au mépris de la rigueur historique».

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