Par Dieynaba KANE

– Après la conception du nouveau partenariat Ue-Afrique, le président de l’Union africaine lance le défi de la mise en œuvre. Macky Sall l’a fait savoir hier, lors de la clôture du 6éme Sommet Ue-Ua tenu à Bruxelles. Il déclare : «Nous avons relevé un premier défi : celui de la conception de ce que nous voulons faire ensemble. Un autre défi, non moins important, est devant nous : celui de la mise en œuvre.» Selon M. Sall, «c’est le test de la sincérité de nos engagements et de l’efficacité de notre action». Et d’ajouter : «La feuille de route étant fixée, faisons maintenant place au temps de l’action génératrice de résultats.» Dans cet esprit, souligne-t-il : «Il est important d’assurer le monitoring de nos engagements par un mécanisme de revue et d’évaluation, dans un cadre intergouvernemental qui pourrait bénéficier d’apports extérieurs.»
Par ailleurs, le président de l’Ua est revenu sur les travaux qui ont été menés lors de ce sommet. «Nous avons, en effet, pris le temps de le préparer à travers des consultations suivies, pour convenir ensemble de l’ordre du jour, du déroulement et des résultats attendus du sommet. C’est le sens des sept tables rondes que nous avons organisées autour des thématiques que nous avons considérées comme fondements du nouveau partenariat que nous voulons bâtir ensemble», a-t-il expliqué. Parlant des thématiques abordées, il soutient : «La paix, la sécurité, y compris la lutte contre le terrorisme, le financement des infrastructures de développement, la santé, la question migratoire, l’agriculture, le numérique, une transition énergétique juste et équitable : toutes ces problématiques nous interpellent et nous engagent solidairement.» En outre, M. Sall a fait remarquer «la priorité toute particulière que revêt, pour l’Afrique, la prise en charge des préoccupations de la jeunesse : l’éducation, la formation et les activités génératrices de revenus». D’après lui, « il en est de même de l’amélioration de la condition de la femme par la protection de ses droits et son autonomisation».
dkane@lequotidien.sn