Ue/Sénégal -Surveillance des frontières : La police et la douane sur de nouvelles embarcations

Dans le cadre de la surveillance des frontières nationales, les détachements mixtes fluviomaritimes de la police et de la douane de Bettenty et Djinak Bara viennent d’obtenir des embarcations et du matériel de dernière génération.Par Justin GOMIS –
Le Sénégal renforce la surveillance de ses frontières grâce à l’Assistance technique au programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et l’Union européenne (Sensec-Ue). «A travers la fourniture de ces quatre embarcations, l’Ue vise à soutenir les Forces de sécurité intérieure du Sénégal dans le renforcement de capacités de surveillance et de contrôle des frontières», explique l’Union européenne. Il faut noter que les 4 embarcations ont été affectées aux détachements mixtes fluviomaritimes de Bettenty et Djinak Bara. «Ces moyens nautiques sont destinés aux deux unités mixtes de Bettenty et de Djinak Bara, situées dans le Sine Saloum, afin d’améliorer le contrôle des personnes et des marchandises transitant par la zone. Ces unités sont composées de personnels de la Direction de la police de l’air et des frontières (Dpaf) et de la Direction des opérations douanières», insiste la représentation diplomatique de l’Ue au Sénégal. Elle ajoute : «Cette vaste zone frontalière avec la Gambie a la particularité d’être composée de mangroves autour du fleuve le Saloum. Ces embarcations en aluminium à faible tirant d’eau sont particulièrement adaptées pour permettre une surveillance accrue du delta du Sine Saloum qui est une zone protégée et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2011.» Evidemment, il s’agit d’une technologie de pointe. «Des moyens spécifiques complémentaires pour effectuer des patrouilles de nuit, comme des appareils de vision nocturne, thermique ou infrarouge seront aussi fournis au profit des équipages. Bien entendu des formations au profit des équipages ont été réalisées dans ce cadre pour qu’ils agissent en toute sécurité et professionnalisme», enchaîne-t-elle.
Il faut noter que cette activité s’inscrit dans le cadre du programme de sécurité intérieure Sensec-Ue, financé par l’Ue à hauteur de 10 millions d’euros. Selon l’Ue, ce programme, qui se termine à la fin mai 2021, a mis l’accent sur le renforcement des= capacités opérationnelles des Forces de sécurité intérieure autour de trois axes principaux que sont : la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, le contrôle et la surveillance des frontières, l’appui à la bonne gouvernance du secteur de la sécurité intérieure.
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