Pour avoir noté leur silence devant les coups reçus par une dame à l’Assemblée, certaines féministes ont voulu faire de nous leur tête à claques, affirmant que nous attendions d’elles qu’elles puissent «sauver le Sénégal». Or, il ne s’agit ici que de sauver leur propre âme, noire de reniements et compromissions. En pleine campagne contre les violences faites aux femmes, a-t-on besoin de sélectionner ses combats ? Y’aurait-il d’engagement politique qui importe plus que l’agression publique subie par une sœur ? Ce n’est pas en s’en prenant à ce billettiste que l’on pourra se tailler un costume de combattante