Valoriser le potentiel agricole : La zone des Terres neuves réclame son Dac

La responsable politique de l’Alliance pour la république (Apr) de Koumpentoum, originaire des Terres neuves, a profité de la cérémonie officielle des 72h culturelles des Terres neuves, pour demander la création d’un Domaine agricole communautaire (Dac) dans la zone pour mieux valoriser le potentiel agricole du terroir et arriver aussi à fixer les jeunes dans la contrée. Consciente du rôle important que jouent les cultivateurs des Terres neuves dans l’économie du pays, elle a soutenu que la création d’un Dac contribuerait à coup sûr, à mieux valoriser le potentiel agricole de la contrée.
«Monsieur le préfet, soyez notre interprète auprès des autorités compétentes, afin qu’un Dac soit créé dans les Terres neuves», plaide la responsable politique. Awa Tine poursuit : «Nous sommes une population d’agriculteurs et d’éleveurs. Beaucoup de spéculations sont développées dans cette contrée. Y créer un domaine agricole communautaire, ne fera que renforcer les activités et contribuer pour beaucoup à fixer les jeunes dans le terroir. Comme beaucoup d’autres localités, nous avons connu le phénomène de l’émigration clandestine avec son lot de désagréments causés. Si l’Etat parvient à nous créer un Dac ici, il contribuera grandement, à fixer les jeunes dans la zone, mettre un frein à l’émigration irrégulière des populations, surtout les jeunes. Nous en avons l’espace nécessaire et les bras actifs pour qu’il connaisse un grand succès. Seulement, il nous faut juste l’accompagnement de l’Etat dans la mise en œuvre.»
Dans le même sillage, elle a invité les autorités en charge de l’agriculture de veiller à doter les cultivateurs de semences de qualité à temps et en quantité suffisante. Cela permettra d’augmenter et les rendements et la qualité des productions.
Sur un autre registre, elle a porté la toge pour se faire l’avocate des femmes. Dans cette zone, reconnait-elle, des efforts sont faits pour soutenir la femme. Seulement, note-t-elle, des défis restent à relever. Entre autres, elle cite le manque de formation pour les femmes, l’accès aux financements. Les femmes des Terres neuves en ont besoin pour développer des activités génératrices de revenus dans la contrée afin de mieux accompagner leurs familles. Mais faute de ressources financières, peu de femmes entreprennent dans la zone.
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