Le Conseil de discipline de l’Université Gaston Berger de SaintLouis a demandé l’exclusion de quatre étudiants qui seraient impliqués dans l’affaire du vandalisme du bureau du recteur Ousmane Thiaré.

C’est le retour du bâton : quatre étudiants de l’Université Gaston Berger, membres de la Coor dination des étudiants de SaintLouis (Cesl), ont été exclus par le Conseil de discipline. Il leur aurait été reproché leur participation aux actes de vandalisme perpétrés par des étudiants le 8 avril dernier dans les locaux du Rectorat.

Lors d’une manifestation organisée ce jour-là par la Cesl pour protester contre l’insalubrité provoquée par les eaux usées provenant des fosses septiques qui avaient alors envahi une bonne partie du campus social, certains d’entre eux avaient déversé des eaux tirées de ces fosses dans le bureau du recteur Ousmane Thiaré. Un professeur aurait également été violenté au cours de cette même manifestation alors que les étudiants tentaient de faire sortir leurs camarades d’une salle de cours. Non contents de l’agissement des étudiants, les professeurs avaient fait bloc autour du recteur pour lui demander de traduire les étudiants identifiés dans cette affaire devant la Commission de discipline «pour qu’ils soient tout bonnement exclus».

En plus des mesures disciplinaires, les enseignants avaient aussi demandé au recteur de déposer une plainte auprès du procureur. Ce qui avait été fait. C’est ce lundi, alors que toute la communauté universitaire semblait avoir oublié ces évènements, que le Conseil de discipline de l’Ugb, réuni à la salle des actes du Rectorat, aurait pris la décision de donner une suite favorable à cette demande en excluant les quatre étudiants parmi lesquels 2 délégués de l’Ufr Crac (Communication, religion, arts et culture), 1 délégué de l’Ufr S2ata et un autre de l’Ufr de la commission sociale. Interrogé sur cette affaire des étudiants, qui ne veulent pas se prononcer pour l’instant, disent attendre l’aval de l’Assemblée de l’Université prévue le 7 août prochain qui pourrait donner un cachet officiel à cette décision en la validant. Cette rencontre est très attendue par les acteurs de l’Université car elle pourrait bien marquer une nouvelle période de perturbations dans ce temple du savoir qui avait retrouvé le calme depuis quatre mois.