Après une épopée malienne ponctuée par une défaite aux tirs au but en finale face au Cameroun à Bamako en 2002 et une élimination en quart de final au mondial asiatique, les Lions sont programmés au sacre à Tunis en 2004. Cette «génération dorée » de 2002 arrive à Tunis sûre de sa force avec Diouf, Henri, Salif Diao, Pape Bouba, Pape Malick Diop, Aliou Cissé, Tony Silva, Mamadou Niang, Souleymane Diawara, qui étaient au sommet de leurs forces. Dès le premier match, la machine se grippe face au Burkina (0-0) à cause de la frilosité de Guy Stéphan, recruté pour suppléer Bruno Metsu qui avait écrit l’histoire de 2002 comme entraîneur. Après un triplé de Niang contre le Kenya (3-0) lors du deuxième match, le Sénégal fait match nul contre le Mali (1-1) pour le troisième. Les Lions laissent la première place du groupe aux Eagles et doivent se coltiner en quart les Eagles de Carthage. Au Stade de Rades, la Tunisie, pays organisateur de cette Can, piège les Lions aveuglés par le brouillard, déstabilisés par des provocations et l’hostilité du public. Au bout d’un match sans fin (plus de 10 mins de temps additionnel), Diouf et Cie finiront par perdre le fil de la rencontre (1-0) dans une ambiance indescriptible. Excentré gauche de cette équipe, Ousmane Ndoye refait le match.