Le Groupe de femmes et de jeunes investis dans les partis politiques ainsi que des organisations de femmes et jeunesse de la Société civile, réunis pendant 3 jours sous l’égide de l’Amld et de ses partenaires, dénoncent les incidents violents, intimidations et menaces de tous bords constatés durant la campagne électorale. Dans une déclaration, les membres de ce groupe appellent «les partis et coalitions politiques à faire preuve de responsabilité, à désavouer fermement tout auteur de violence physique ou verbale et à privilégier le dialogue constructif». Aux autorités publiques, ils demandent d’assurer «un climat serein et sécurisé, garantissant à chaque citoyen la liberté d’exprimer ses opinions et de participer à l’élection sans menace ni pression».
Dans cette déclaration, il est rappelé que «ce pays ne peut se développer sans un Parlement nouveau, fort, compétent, capable de porter les nouveaux enjeux de développement de la société sénégalaise».

De même, il est indiqué que le « Sénégal est un modèle de démocratie en Afrique et doit renouer avec ses principes de paix, de tolérance et de respect des droits humains». Et les auteurs du document d’ajouter : «Tout acte visant à empêcher des citoyens ou des candidats de s’exprimer librement et de participer pleinement à la vie politique sans crainte doit être banni.» D’ailleurs, insistent-ils, «aucun acte ou comportement déstabilisateur ne peut être toléré dans une démocratie respectueuse des droits et de la dignité humaine».

Il faut noter que cette déclaration a été faite au terme de deux ateliers «sur le leadership politique des femmes et des jeunes, et sur la désinformation en période électorale». Les auteurs du document font ainsi savoir que l’objectif de cette note est de montrer leur détermination «à amoindrir, voire éliminer tous les germes de menaces constatés qui peuvent entraver la cohésion sociale et la paix durable, indispensables à l’essor de notre pays, et en premier lieu cette violence désolante». En outre, ils attirent l’attention sur le fait que «cette campagne doit être un débat d’idées et non une confrontation de forces physiques».
Par Dieynaba KANE – dkane@lequotidien.sn