Le Chroniqueur de Canal+, Philippe Doucet, faisait partie de la délégation de haut niveau -dont fait partie l’ancien international sénégalais El Hadji Diouf- qui a sillonné le Cameroun pendant plusieurs jours pour visiter les infrastructures qui accueilleront la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) qui se tiendra au Cameroun. De retour en France, l’homme de média a fait des déclarations qui divisent l’opinion au Cameroun.
Tout en enlevant tous les doutes sur la capacité du Cameroun à organiser la compétition, Doucet, en faisant le point sur l’état du stade Olembe, reconnaît que la pelouse du stade est prête, mais avoue que le stade est encore en chantier et qu’il reste encore beaucoup de choses à faire.

«Il y a encore pas mal de travail à faire au stade d’Olembé»
«Le stade d’Olembé est encore en chantier… Il y a encore pas mal de travail à faire», a-t-il soutenu.
Pour certains internautes, le journaliste ternit l’image du Cameroun alors que d’autres pensent qu’il ne fait que son «boulot». «Il a déjà validé son perdiem, il peut donc dire la vérité», commente un internaute.
La présence du confrère français dans la délégation conduite par le Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngohp a été vivement critiquée par certains hommes de médias camerounais. «Les autorités de mon pays ont fait venir le descendant de l’ancien colon pour lui faire visiter les infrastructures devant servir à la Can. Comme si seule la voix d’un Français pouvait attester des efforts colossaux consentis par le Cameroun pour accueillir la planète du foot en janvier prochain. M. Doucet parade ainsi de stade en stade, emmené par avion ou dans des Limousines de dernier cri et s’offrant des repas de la plus fine des gastronomies. Il porte la voix de la France et cette voix-là compte sous les tropiques. Lorsqu’il aura dit que tout est bien, alors et seulement à partir de ce moment, le monde entier croira en la capacité du Cameroun à organiser une Can sur ses terres. M. Doucet est donc la garantie sine qua non», déplore le journaliste Jean Lambert Nang.
Camerounweb