WAKHINANE NIMZATT – Mort après 24 heures dans le coma : André Mendy avait sauté du 3ème étage de son domicile

Après 24 heures dans le coma, le sieur André Mendy a fini par rendre l’âme à l’hôpital Principal de Dakar où il avait été interné aux urgences. Ses employés n’arrivent pas à s’expliquer son attitude, tout comme les proches du défunt qui était atteint de troubles psychiques.
L’annonce de la mort de André Mendy, gérant d’un dépôt de boisson, a plongé tout un quartier dans l’émoi. Ce distributeur de boisson très populaire et reconnu comme un bienfaiteur de la cité a tout bonnement fait une chute libre au niveau de son domicile, plus précisément du troisième étage de celui-ci.
C’est le bruit de sa chute, entendu à partir de l’extérieur de la maison, qui a ameuté le voisinage ainsi que les membres de sa famille. Ces derniers, qui se sont précipités sur les lieux de la scène, ont été tous surpris. Sa tête fracassée, gisant dans une mare de sang, le corps inerte, André Mendy venait de plonger dans le coma. Vite les membres de sa famille appellent les sapeurs-pompiers ainsi que la police locale. La nouvelle se propage comme une traînée de poudre et le domicile de M. Mendy est envahi par la population venue s’enquérir de la triste nouvelle.
Quelques minutes plus tard, la police et les sapeurs-pompiers débarquent sur les lieux. Après le constat de la police, le corps a été évacué d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar. Admis aux urgences, André Mendy se retrouve ainsi entre la vie et la mort. Mais il ne parviendra pas à vaincre la mort.
Après 24 heures sous assistance médicale, ce n’est qu’hier dans la matinée que l’annonce de sa mort a été faite. M. Mendy laisse derrière lui 3 épouses et plusieurs enfants aujourd’hui orphelins.
Que s’est-il passé ? D’après les proches de la famille, M. Mendy était atteint de troubles psychiques depuis des années. Et suivait un traitement médical. «Chaque fois qu’il tombait malade, il prenait quelques jours de repos», renseigne un proche de la famille du défunt.
Abattus par cette nouvelle, ses employés n’arrivent pas à comprendre pourquoi leur patron a mis fin à ses jours. «C’est triste et désolant. C’était un monsieur très connu dans la banlieue, particulièrement ici dans la commune. Il nous a offert de l’emploi, une personne très courtoise», témoigne un de ses employés sous le sceau de l’anonymat.
L’atmosphère et l’ambiance familiale étaient très moroses à la maison mortuaire. Les membres de la famille, attristés par la douleur, peinent à se prononcer sur les faits.