Plus de 5 mille jeunes dont des déficients visuels vont bénéficier d’une formation en informatique offerte par la Stmfondation microélectronique. Cette société a déjà formé plus de 5000 jeunes aux Tic, installé des centres destinés à prendre en charge des jeunes déficients visuels dans la région de Ziguinchor. Par Khady SONKO –
Stmfondation microélectronique participe à l’accès au numérique dans la région de Ziguinchor. Cette société a déjà formé plus de 5 mille jeunes dont des déficients visuels.
«Nous avons formé 5600 jeunes en informatique, au codage et en cybercriminalité à Ziguinchor, 100 jeunes filles à Nyassia», a déclaré Sidi Ahmed Kouka, en marge d’un atelier sur l’état des lieux et rôles de l’Etat et des communautés sur l’accès aux opportunités numériques par les malvoyants et non-voyants. Selon le Point focal de Stmfondation à Ziguinchor, leur objet est de former 50 mille jeunes. A court terme, 5000 mille jeunes seront formés durant les Navétanes, en collaboration avec la Ligue de football de Ziguinchor et d’autres partenaires.
«Nous voulons former dans la Basse Casamance plus de 50 mille personnes, afin qu’elles puissent utiliser l’outil informatique», a indiqué M. Kouka.
Les jeunes des localités inaccessibles, mais aussi les personnes en situation de handicap constituent les cibles de la société. C’est dans ce sens que les pensionnaires de l’Institut national de l’éducation et de la formation des jeunes aveugles (Inefja) de Ziguinchor ont participé à l’atelier.
Selon M. Kouka, Stmfondation a déjà formé 100 jeunes dont des malvoyants, à Nyassia, dans le département de Ziguinchor, et installé quatre centres destinés à prendre en charge des jeunes déficients visuels dans la région. «Ces centres sont logés à l’école Lieutenant Badara Diallo, dans la commune de Ziguinchor, à Boutoupa Camaracounda et à Nyassia», a-t-il indiqué. L’idée est de permettre aux déficients visuels d’utiliser les Technologies de l’information et de la communication (Tic).
«Nous sommes dans le monde de la digitalisation. Après le Bac, ces jeunes perdent en général une année en Europe parce qu’ils ne savent pas utiliser les Tic. Donc la formation est venue à son heure», apprécie Souleymane Guèye.
D’après le Coordonnateur régional de l’Inefja, une fille malvoyante parmi les bénéficiaires a eu son Bac et «la formation va l’aider à poursuivre ses études en Europe sans difficulté», espère-t-il. Deux autres bénéficiaires, toujours des filles, ont réussi leur Brevet de fin d’études moyennes (Bfem).
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